Une famille au milieu des dinosaures

Dans notre belle société contemporaine, nous avons parfois la triste impression que la "famille" est une notion dépassée. Un drôle de concept préhistorique.

Eh bien, oui!

Des archéologues européens viennent, en effet, de découvrir des tombes en Allemagne datant de 4600 ans avant l'ère chrétienne. Et, ô miracle, l'une d'elles contenait les restes d'une femme, d'un homme et de deux jeunes enfants de la même famille. Une bonne nouvelle n'arrivant jamais seule, d'autres éléments de cette incroyable découverte semblent également démontrer l'existence de mariages hors des communautés d'origine et le fait que les femmes suivaient leur conjoint pour s'établir ensemble. Des traditions qui devaient être importantes pour éviter des alliances consanguines et forger des relations avec d'autres groupes.

Bref l'adage biblique est donc respecté depuis la nuit des temps : "tu quitteras ton père et ta mère et t'attacheras à ta femme".

Comme tout lecteur a déjà dû s'en rendre compte, il n'y a aucun scientifique expérimenté chez BeniNews. Mais, lu de derrière notre ordinateur, nous arrivons néanmoins à comprendre que la cellule familiale homme-femme-enfants est donc vieille comme Mathusalem. Et ça nous réjouit.

Ainsi, la famille n'est ni une invention contemporaine, ni une invention du Moyen-Age comme le suggèrent régulièrement quelques rebelles remontés contre les valeurs structurantes de la société. Elle EST. Elle a toujours été et elle sera. Comme une évidence. Alors que certains chercheurs subjectifs y voyaient parfois une manière de survivre dans un environnement sauvage, nous y voyons maintenant un geste d'amour. Et ce geste d'amour éternel, ce geste d'amour préhistorique ne doit pas être bradé sur l'autel d'un progressisme théorique qui ne mène nulle part.

Dans le même temps, le Figaro nous apprend que depuis 50 ans, la production de spermatozoïdes chez l'homme a diminué de plus de 40%. Tout ça en raison essentiellement de produits qui miment l'effet des hormones sexuelles féminines et qui se retrouvent partout dans notre vie quotidienne : produits de beauté, colles, peintures, etc. Triste nouvelle... Afin de créer un shampoing sexy et générateur de lourds profits, nos marques de cosmétique préférées détruisent depuis 50 ans notre potentiel génétique et indirectement "féminisent" nos enfants à naître.

Notre belle famille préhistorique est donc sur le qui-vive, car nous ne voulons pas que ce geste d'amour ancestral suive le chemin des dinosaures et disparaisse au loin. La famille est, la famille était, la famille sera ce lieu de communion avec l'autre, de don, d'échange.

A quelques heures de la diffusion de la nouvelle saison de l'égérie métrosexuelle de France 2, Clara Sheller, nous devons peut-être réfléchir à redevenir des êtres préhistoriques amoureux et bâtisseurs de famille. Et pousser responsables politiques et médias à nous suivre.

Car comme le disait si bien Jean-Paul II dans son exhortation apostolique Familiaris consortio : "l'avenir de l'humanité passe par la famille".