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Le mystère du salon clos

Publié le 08 décembre 2008 par Brigitte Contois
Grande question sur la pertinence et l’intérêt du salon du golf 2009 à Paris qui se tiendra au mois de mars. Laquelle ? Qui va y aller ?
Il n’y pas de victime ni de columbo dans le scenario mais l’intrigue règne. Tous les professionnels ont déjà reçu des mailings et des propositions pour mettre un stand dans l’arène de A. .Le salon est présenté dans des termes les plus élogieux, la date immanquable, la meilleure opportunité en tout domaine, bref, le truc, le machin, la pièce maîtresse qui résolut l’affaire golfique de l’année. Bon, il y aura ceux qui iront car ils veulent être vus ou être présents sur le pseudo marché du golf en France. Mais en faisant une petite enquête, beaucoup de professionnels ont été déçus. Certains avaient misé énormément sur le salon 2008 pour relancer leur activité, résultat clé sous porte 3 mois après. D’autres en ont profité pour lancer leurs produits, résultat on trouve ces produits en vente d’occasion sur des portails de golf ou sur ebay et la structure n’existe plus. Des professionnels rencontrés avaient clairement exprimé leur déception. La journée des professionnels (vendredi) était fantomatique, le week-end était décevant. Les seuls présents avaient souvent la bassesse de cracher sur le stand des autres ou sur les absents et les curieux passaient juste pour trouver la bonne affaire. Bref beaucoup de « je ne reviens plus » entendus, les coupables étaient connus, alors il restera à voir si oui ou non, ce sera top ou flop ? Côté golfeurs ou visiteurs, qui seront les intrépides investigateurs? Entre ceux qui cherchent le matos super discount, le voyage aux Maldives à gagner, la déco à voler (oui, oui, il y a des golfeurs cleptomanes), à part ces petits opportunistes ou délinquants, le golfeur visiteur peut rester perplexe devant les stands vus et connus des opens comme les réseaux de golfs ou de fidélité, les hôtels et les golfs prestigieux et quelques organismes de voyages. Ambiance morose. Tristesse d’un paysage dans la brume d’hiver. La tendance du salon parisien sera peut-être une copie du londonien qui ne devient qu’un grand super-marché de clubs, d’habits et d’accessoires branchouilles. Copions les experts du marketing business vendeur et résignons nous ! Personnellement, en tant que golfeuse, j’irai peut-être (mais vraiment un petit peut-être) y jeter un œil un samedi ou un dimanche comme ça, en essayant de trouver quelque chose à faire dans Paris le même jour. En tant que professionnelle, ça ne me dit absolument rien de crever mon budget dépenses pour installer un micro-stand et même ça me dérangerait presque que ma marque soit associée à ce salon, donc ça craint un peu. On ne peut pas faire pire. Après, c’est une question de feeling, il vaut mieux y aller pour le fun et s’éclater car soit on recherche un retour sur investissement quelconque, soit c’est peine perdue et perte assurée. Il n’y aura jamais de récompense à la clé.
Finalement, on se fait plus d’amis au club-house et on peut valoriser son jeu ou son produit dans la bonne humeur que plutôt frayer au milieu des requins qui mordent dès le premier centime échappé à leur faim de prédateur. Chacun choisit son thriller sauce golf.

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