Le Syndicat national des gynécologues et obstétriciens de France (SYNGOF) s'est dit "inquiet" des mesures relatives à la prescription de la pilule contenues dans le projet de loi Hôpital, patients, santé, territoires, qui prévoit d'étendre aux sages-femmes la prescription de la contraception et d'autoriser les infirmiers à renouveler les contraceptifs oraux. Les pharmaciens pourront délivrer la pilule sur présentation d'une ordonnance périmée, pour une période de six mois.
La prescription de la pilule "doit rester un acte médical sous responsabilité d'un médecin", affirme le SYNGOF. "Il est illusoire et dangereux de penser que des infirmières, qui n'ont pas cette formation, puissent à moindre coût remplacer les médecin".
MJ