Je suis en «veine» d’ironie ce matin… Et après le tollé déclenché par l’amendement (retiré) du sénateur Philippe Marini qui prétendait rembourser aux actionnaires leurs pertes en Bourse et la suggestion marrante de certains d’également rembourser les pertes des parieurs au P.M.U. ou des multiples jeux de hasard de la Française des jeux,
Après tout, à la Bourse comme aux courses, au casino et dans les jeux de hasard, le «risque» fait partie des règles du jeu. Les spéculateurs comme ceux qui investissent leurs économies dans des opérations boursières ne peuvent être garantis à 100 % contre les pertes…
Certes, l’on pourra dire comme certains l’avancent pour justifier l’amendement, que nombre de petits épargnants se sont fait proprement «avoir» par les conseillers financiers peu scrupuleux des banques qui leur cachaient soigneusement la réalité des produits qu’ils essayaient de leur fourguer… Leurs primes de fin d’année en dépendaient !
Pour ma part, même si j’avais eu quelque argent à investir, il n’aurait jamais été question de le placer dans de tels produits dont je savais pertinemment qu’ils étaient un «melting pot» plutôt pourri, mélangeant allégrement des produits fort disparates et bien trop soumis aux aléas de la Bourse pour être et rentables à très long terme et honnêtes. J’avais compris leur «toxicité» bien avant l’heure !
Les chiffres de l’inflation sont mensongers parce que l’on tient compte de produits disparates dont beaucoup ne seront acquis qu’occasionnellement et à cet égard, je suis certaine que leur nécessaire «pondération» dans le «panier» est plus que sujette à caution.
De surcroît la “base 100″ est changée en permanence, autre manipulation peu propice à la transparence et à la vérité des chiffres…
Que dire quand les statistiques mensuelles tiennent compte des soldes ? Avez-vous déjà acheté un bifteck, des légumes, des pâtes ou du riz, des fromages et des laitages, en solde ?
Renflouer les banques qui se souciaient de participer à l’effort national comme d’une guigne quand elles faisaient d’énormes profits et se jetaient dans la spéculation à outrance en ignorant volontairement les risques évidents que cela supposait,
rembourser les pertes des épargnants malheureux, pas si «petits» que cela au demeurant, si j’en crois les chiffres avancés.
Voilà bien une sacrée forme «d’assistanat» mais uniquement en faveur des possédants, non ?
L’UM/Posture se discrédite une fois de plus…
Et très certainement pas dans une «favelas», vous pouvez m’en croire…