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Pour qui sonne le gras

Publié le 10 décembre 2008 par Cyrilboyer


On sait que, dans les contrées obscures et froides du Nord-Est de l’Europe, des Saint-Nicolas en chocolat et en speculoos sont dévorés par les enfants. Ce qui est une drôle de façon de rendre hommage à ce brave homme, qui a sauvé trois marmots du saloir d’un boucher qui comptait en faire son 4 heures.
Ce que l’on sait moins, c’est que, en plus, à l'approche de Noël, on y mange aussi des petits Jésus dans leurs langes. Traduit en allemand, cela donne les Christstollen, abrégés en Stollen parce que 4 consonnes d’affilée ne contribuent pas à un mot plus prononçable, même de ce côté-ci de la civilisation. Il faut avouer que Jésus est meilleur dans sa version nourrisson que trentenaire, la maigrichonne hostie ne faisant pas le poids face au gras et sucré Stollen, farci de fruits confits et parfois de pâte d’amande (Marzipan selon le terme local). Visiblement, pour réussir un bon Stollen, il ne faut pas lésiner sur le beurre, mais on peut aussi aller l’acheter chez Oberweis ou chez Cactus, ils sont très bons. Même ceux à 2,50 €. Ce qui est assez incroyable pour une pâtisserie industrielle. Si vous vous perdez dans la jungle du Stollen, vous pouvez consulter le classement officiel du Christstollen.
Personnellement, je préfère sans Marzipan (version light, si on fait abstraction des 3 200 calories restantes) et, surtout, avec une couche raisonnable de sucre glace parce que sinon, quand vous aurez fini votre tranche, vous ressemblerez à Kate Moss sortie des toilettes (niveau repoudrage des narines évidemment, niveau poids vous pouvez oublier pour les 3 mois qui suivent).

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