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Qualité des eaux du Bassin d'Arcachon, Wharf

Publié le 11 décembre 2008 par Jean-Robert Bos


http://www.gironde.pref.gouv.fr/politiques/devdurable/eau/clis/clis.shtml 
Présentation 12-SIBA-Qualité des eaux de baignade.pdf
Présentation 13-Ifremer-Qualité des eaux de production conchylicole.pdf


COMMISSION LOCALE D’INFORMATION ET DE SUIVI DE LA QUALITE DES EAUX DU BASSIN D’ARCACHON

Réunion du 25 septembre 2008 au lycée de la Mer à GUJAN- MESTRAS

le compte-rendu de la session du 25 septembre de la CLIS qualité des eaux du Bassin d'Arcachon est sur le site de la Préfecture de Gironde: 
http://www.gironde.pref.gouv.fr/politiques/devdurable/eau/clis/clis.shtml
Cette page est accessible via l'entrée: Politiques de l'Etat> développement durable> eau> information et suivi de la qualité des eaux du BA.
 
C'est un compte-rendu très riche et détaillé. Par dessus tout, y retrouver tous les diaporamas du jour de la CLIS est particulièrement appréciable. 

EXTRAITS DE http://www.gironde.pref.gouv.fr/politiques/devdurable/eau/clis/clis.shtml
Mesures prises :
Sous-préfet : Beaucoup de choses ont été faites au contraire selon lui. Suite à cette étude et à l’audience accordée aux ostréiculteurs par le Président de la République fin août 2007, un groupe de travail « plaisance et environnement » a été créé. Il s’est réuni à trois reprises. Il a constitué trois sous-groupes pour travailler sur la mise en place d’un système de surveillance phytosanitaire efficace (pilotage Ifremer/Université Bordeaux I), sur l’adaptation des réglementations en vigueur (pilotage DRAM) et sur les conditions de développement d’une plaisance respectueuse de l’environnement sur le bassin d’Arcachon (pilotage sous-préfet).
Le premier groupe a conduit au recrutement de 2 post doctorants financés par le conseil Régional précisément, qui tentent de qualifier le risque et définir les molécules qu’il pourrait apparaître opportun de surveiller. Les premières orientations pourraient être présentées en fin d’année 2008 ou début d’année 2009.
Le second a abouti à l’adoption d’un arrêté du préfet maritime en juillet 2008 consolidant tous les textes en vigueur et apportant quelques restrictions complémentaires inédites telle que l’interdiction de passer la nuit sur le bassin aux navires non équipés de système de récupération des eaux noires. Une charte du bon comportement du navigateur du bassin a, par ailleurs, été rédigée en liaison entre les affaires maritimes, les associations environnementales et les associations de plaisanciers. Elle a été diffusée très largement cet été.
Le troisième groupe a abouti à la conclusion qu’un label de qualité environnemental pour les navires permettrait de mieux gérer les problèmes ponctuels de surpopulation sur certains sites sensibles. Un cahier des charge et un projet ont été formalisés et transmis au ministre qui a saisi le conseil supérieur de la navigation de plaisance pour qu’une étude de faisabilité puisse être réalisée avant la fin de l’année 2008.
Le sous-préfet confirme cependant que la tâche est loin d’être terminée et qu’il conviendra notamment de remettre à plat les réglementations relatives à la vitesse sur le bassin qui ne sont absolument pas adaptées.
Extraits de la conclusion de http://www.gironde.pref.gouv.fr/politiques/devdurable/eau/clis/clis.shtml
Montrer un bassin de secours avec de l’eau stagnante avant traitement sans préciser que cette eau passera par le centre de traitement avant d’être rejetée ne permet pas de comprendre quoi que ce soit et ne démontre rien si ce n’est le manque de rigueur et de déontologie de celui qui réalise ces images.
L’ostréiculture, est, et reste, la principale activité identitaire du bassin d’Arcachon. Si un doute apparaissait sur la compatibilité entre l’élevage d’huîtres et une autre activité, l’Etat a l’obligation, en application du schéma de mise en valeur de la mer, de rendre cette autre activité compatible ou à défaut de l’interdire. C’est notre tâche et nous l’appliquons avec attention. C’est dans ce cadre, par exemple, que nous avons détecté un signal, encore faible mais grandissant, de risque d’interférence entre l’activité ostréicole et la plaisance. Nous avons immédiatement réagi et pris, en liaison avec le préfet maritime, des mesures. D’autres vont suivre si les enquêtes que nous sommes en train de mener nous montrent que cela n’est pas suffisant et j’espère alors que nous serons soutenus par tous nos interlocuteurs, élus et professionnels.
Nous remplissons donc notre devoir et nous continuerons à être très attentifs, notamment dans le cadre du SCOT, aux impacts potentiels sur l’environnement de cette démographie galopante sur le bassin.
Or, la forêt fait vivre presque 3 000 personnes sur le Bassin d’Arcachon, le val de l’Eyre et le nord des Landes. Cette activité est aussi ancienne et identitaire que l’ostréiculture et il ne peut être question de rayer l’une au profit de l’autre. De la même façon le Wharf constitue en lui-même le compromis le plus acceptable entre la préservation de la qualité des eaux de production du bassin d’Arcachon et le coût que pourrait engendrer une autre solution qui par ailleurs n’est proposée par personne aujourd’hui.


Le SIBA étudie une solution alternative, les associations (qui seront associés avec la CLIS aux futures études ?) proposent des solutions :

Télécharger et lire EAU_ ou via Les enjeux de l'eau

Je cite :

il est crucial de connaître le volume annuel de ces substances, déversées à l’entrée du Bassin d’Arcachon et à 3 km de la Réserve Naturelle du Banc d’Arguin par le wharf à La Salie.

Alors que l’émissaire de La Salie devait être inclus dans le périmètre Natura 2000 Mer du Bassin d’Arcachon, les collectivités locales ont exigé et obtenu sa suppression du site d’intérêt communautaire. Ce retrait, dont la motivation doit être questionnée, ne doit en aucun cas faire négliger les conséquences des rejets du wharf de La Salie sur la biodiversité marine.

Il faut souhaiter que dans les meilleurs délais, un système de lagunage conduise à éviter les rejets en mer et permette la restitution à la nappe des volumes considérables prélevés.


Toute la difficulté du développement durable, parfaitement illustrée et exacerbée sur le bassin d’Arcachon est de définir le bon niveau de compromis, sans remettre en cause l’essentiel. Ostréiculture, pêche, forêt et tourisme doivent vivre ensemble. C’est ensemble qu’ils caractérisent ce site si extraordinaire. »
Ostréiculture, pêche, forêt et tourisme doivent vivre ensemble. C’est ensemble qu’ils caractérisent ce site si extraordinaire. »

Cela aurait pu être une citation de vous lecteur ...

Retrouvez la dans  la conclusion de http://www.gironde.pref.gouv.fr/politiques/devdurable/eau/clis/clis.shtml  


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