Robert Mugabe, président de la République (à vie ?) du Zimbabwe, bien connu pour son exercice démocratique du pouvoir – notamment lors de la dernière élection présidentielle – affronte avec une remarquable perspicacité l’effroyable épidémie de choléra – 800 morts – qui frappe son pays : Selon Robert Mugabe, «il n’y a plus de choléra» au Zimbabwe» titre Libération.
Pas sûr ! il reste au moins un spécimen de vibrion cholérique, et de la plus virulente espèce : Robert Mugabe !
Comme tout dictateur qui se respecte, il utilise la «théorie du complot», accusant les Occidentaux – qui voulaient lui faire la guerre – d’avoir «contaminé (le pays) avec du choléra» pour «s’engouffrer dans la brèche ouverte par le désastre afin de justifier une intervention militaire».
Tactique connue : on aura garde d’oublier qu’au Moyen-Âge les Chrétiens qui entendaient occire les Juifs les accusaient d’infester les puits avec le germe de la peste.