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Consoles de jeux : pour noël, un autre choix est possible

Publié le 13 décembre 2008 par Playtime

La guerre des consoles portables fait rage, celle des consoles de salon s’essouffle. Chacun campe sur ses positions et essaie de récupérer force joueurs avec de nouveaux services en ligne, de nouveaux jeux en exclusivité ou une politique de prix agressive. Alors que Sony a annoncé au mois d’août la mise à jour de sa console PSP 3000 à 199 euros, Nintendo déploie sa nouvelle arme fatale, la DSi, une mise à jour de la DS et entame une carrière sur les chapeaux de roues au Japon. Mais il y a une vie hors des trois géants que sont Sony, Nintendo et Microsoft.

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La mode du “retrogaming”, qui consiste à récupérer, à collectionner et surtout à jouer à des jeux vidéo anciens suscite de plus en plus d’engouement. Lancée sur PC, via des “émulateurs” (Mame32 notamment), l’activité s’est progressivement déportée sur console. Il y a trois ans est apparue, en Corée du Sud, la GP2X de GamePark, une petite console portable sous environnement Linux. Elle permettait, grâce à une multitude d’émulateurs développés ou adaptés, de jouer à des centaines de jeux originellement créés pour les consoles NES, Neo Geo, Master System, Megadrive, SNES ou même Sony PlayStation.

Le succès a été tel que des forums dédiés ont vu le jour et, de fil en aiguille, les animateurs de ces communautés ont décidé de prendre les choses en main en imaginant leur console idéale. Et le rêve est devenu réalité. Commercialisée en fin d’année, la console ouverte Pandora permettra non seulement “d’émuler” les jeux de la quasi-totalité des consoles de poche ou de salon ayant existé, mais aussi de lire presque tous les formats audio, vidéo et bureautique. Elle pourra se connecter par Wi-Fi à l’Internet. Le tout pour un prix annoncé défiant toute concurrence : 250 euros.

De quoi faire réfléchir les fabricants de consoles de jeu, mais aussi les constructeurs de netbooks (ordinateurs ultraportables) et autres Mobile Internet Device (MID), ces objets à peine plus gros qu’un téléphone qui surfent sur l’Internet via les réseaux télécoms.GamePark n’a pas pour autant rendu les armes, puisqu’une troisième version de sa console ouverte, la GP2X Wiz (160 euros), est également attendue dans les prochains jours. A l’opposé de cette philosophie d’ouverture, Videojet propose une console de poche, la PDC Vision. Elle embarque 100 jeux type Megadrive dont 20 inédits. Avec la possibilité de connecter un casque audio et de diffuser sur écran de télé, cette console portable “low tec” pourra intéresser un très large public pour un prix raisonnable (80 euros).

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Dans un tout autre secteur, le marché de la petite enfance ne cesse de progresser. Habitués très tôt aux écrans, les très jeunes enfants (3 à 6 ans) sont devenus une cible de choix pour les constructeurs. Depuis quelques années sont apparues des consoles dites éducatives ou s’appuyant sur des licences de personnages célèbres. VTech ou LeapFrog, les leaders du marché, proposent toute une gamme de produits pour enfants à petits prix (environ 70 euros), et le plus souvent aux couleurs de leur héros favori (Cendrillon, Dora l’Exploratrice, Oui-Oui, Shrek, etc.).

Le Smartcycle est une initiative pour le moins originale de Fisher-Price qui la décrit comme la “première console éducative qui fait marcher la tête et les jambes”. Branché sur la télévision, ce drôle de vélo coloré est un joystick géant qui obéit aux mouvements de l’enfant. Pédaler, tourner ou klaxonner sont interprétés dans l’un des 4 univers de jeux proposés (120 euros).

Videojet n’est pas en reste et lance sans complexe une console de salon sur le concept de la Wii de Nintendo : Kiu, une jolie boule rose ou bleue, proposée avec cinq jeux de sport en 3D (bowling, danse, golf, pêche et tennis) et avec une manette sans fil répondant aux mouvements (90 euros).

Les mobiles deviennent aussi des appareils pour jouer. L’iPhone pourrait s’imposer comme une console portable d’un nouveau genre grâce à son écran tactile et à son accéléromètre. Le marché est en pleine explosion, comme le montrent les résultats de l’éditeur français Gameloft qui développe de petits jeux sous licence pour une majorité de modèles de portables et inonde le marché mondial de ses productions à très petits prix.

Olivier Dumons

Crédits : Rain Rabbit; Crumley Family.


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