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Le FCAG a dû rendre des comptes à la Ligue, hier à Paris. Le trou est plus gros que prévu.
La direction nationale d’aide et de contrôle de gestion a entendu, hier matin, les responsables du FC Auch, qui devaient leur présenter les comptes réactualisés du club, en bute à de grosses difficultés financières. L’instance de la ligue professionnelle de rugby, qui a aussi questionné des clubs comme Tarbes et Montauban, a mis ses décisions en délibéré. Elle a indiqué, hier soir, que ces dernières seront dévoilées avant la fin de l’année. Pour l’instant la communication est au point mort. Mais il y a fort à parier que les joueurs du FCAG, qui refusent toujours la baisse de 17 % des salaires annoncée par leurs dirigeants pour faire face à la crise, seront rapidement informés par leur syndicat, Provale, de la conduite à tenir.
Lundi matin, au plus tôt, Gaël Arandiga, directeur de Provale, devrait connaîtra quelques éléments du dossier mis à sa disposition par le rapporteur de la commission (hier soir il disait « n’être au courant de rien »).
PAS DE « MAUVAISE FOI » RETENUE CONTRE LE FCAG
Jusqu’à présent, le syndicat des joueurs ne trouvait par « de caractère d’urgence qui justifierait une baisse des salaires ». Il attendait de connaître les « vrais chiffres ». Or, ceux-ci sont forcement tombé, hier matin.
Selon nos informations ils seraient plus proches des 600 000 euros de trou que des 400 000 euros déclarés par le président du FCAG Bernard Laffitte. Dès lors, les négociations devraient être âpres car le numéro un du club a dit depuis le début « qu’il en allait de la survie du FC Auch-Gers ».
Néanmoins, il semble que la DNACG, qui a le pouvoir de rétrograder un club, n’a pas retenu les notions de « suspicion » ou de « mauvaise foi » comme elle avait pu le faire la saison dernière pour Albi, descendu en ProD2 sur décision administrative. Un élément clé du dossier. Face à la baisse de fréquentation au stade et au contexte économique qui a plombé la branche communication des entreprises, de nombreuses rentrées de sponsors régionaux et locaux, budgétisées dans un premier temps, ne sont jamais arrivées. Ajouté au fait que le FC Auch n’ait pas attendu pour le faire savoir en allant au-devant de la DNACG afin de défendre sa cause, ce sont autant d’éléments qui plaident en sa faveur. D’autant plus qu’il n’est pas le seul club à se débattre avec son budget.
Maintenant, il semblerait que la balle soit dans le camp des joueurs, qui, décidément, doivent avoir les