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Le pétrole devrait rapidement revenir sur 60 dollars

Publié le 14 décembre 2008 par Graphseo


Quotas actuels de production de pétrole des pays membres de l’Opep, en vigueur depuis le 1er novembre
© AFP  Afp Infographie

L’Iran, deuxième producteur de l’Opep, a déclaré dimanche qu’il demanderait une réduction de 1,5 à 2 millions de barils par jour de la production du cartel lors de sa réunion extraordinaire prévue à Oran (Algérie) le 17 décembre, selon l’agence de presse Isna.

“Notre position lors de la prochaine réunion de l’Opep en Algérie est (de demander) une réduction de 1,5 à 2 millions de barils par jour de la production de l’Opep”, a déclaré le ministre du Pétrole, Gholam Hossein Nozari.

Le cartel tient une réunion extraordinaire mercredi à Oran pour tenter de soutenir les cours du pétrole déprimés par la chute de l’activité économique mondiale.

“Avec cette réduction, nous pouvons créer un équilibre entre l’offre et la demande, sinon, au premier et deuxième trimestres 2009 nous devrons faire face à une offre supérieure à la demande”, a souligné le ministre iranien.

“L’offre viendra alors gonfler les stocks et, à l’été 2009, nous ferons face une nouvelle chute des prix”, a-t-il analysé.

Début décembre, le secrétaire général de l’Opep Abdallah el-Badri avait déclaré que le cartel (Algérie, Angola, Equateur, Iran, Indonésie (membre sortant), Irak, Koweït, Libye, Nigeria, Qatar, Arabie saoudite, Emirats arabes unis et Venezuela) allait décider d’une réduction “majeure” de son offre à la réunion d’Oran.

“Si nous constatons que le marché se détériore, nous procéderons à une action majeure en Algérie et partout ailleurs quand cela sera nécessaire”, avait dit M. El-Badri.

La demande est en recul pour la première fois depuis 25 ans, le baril de brut a perdu plus de 70% de sa valeur depuis les sommets de l’été. Il valait alors près de 150 dollars. Vendredi, sa cote était à 46 dollars.

Face à la dégringolade des prix, le président russe Dmitri Medvedev, a annoncé jeudi que, pour “défendre” ses intérêts, son pays n’excluait plus de rejoindre les rangs de l’Opep.

L’Opep, qui représente actuellement environ 43% de la production mondiale de brut, contre 12,6% pour la Russie, s’est toujours dite prête à accueillir la Russie dans ses rangs, convaincue de voir son influence considérablement renforcée avec l’arrivée d’un tel poids lourd.

“Des producteurs non-Opep participeront à la prochaine réunion (à Oran) en tant qu’observateurs”, a déclaré le ministre iranien du Pétrole.

Samedi, le ministre algérien de l’Energie Chakib Khelil, président de l’Opep, a annoncé que la Russie, l’Azerbaïdjan, la Syrie et Oman, des pays non-membres du cartel, prendraient en effet part à la réunion du 17 décembre


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