Recommandé par des Influenceurs
Cédric m'a demandée si je souhaitais relayer l'exposition "Renaître à la vie", organisée par l'agence Magnum Photos et le Fonds Mondial de Lutte contre le Sida, qui va se tenir au Musée de l'Homme à Paris, les 29 et 30 novembre 2008.
On y parle du Sida (oh la la ! ils nous gonflent encore avec "leur" Sida ?? !!) mais justement le Sida, bonnes gens, c'est loin d'être un "marronnier".
Car si la plupart d'entre nous se trouvent bien démunis ou totalement indifférents face à l'extension de cette pandémie, notamment quand elle frappe les forces vives de pays "pauvres" et "lointains" (Afrique, Asie), nous devons prendre conscience du danger qu'elle représente aujourd'hui pour l'humanité dans sa globalité.
En effet, les populations touchées par le virus, immunodéficientes, constituent un vivier de choix pour d'autres virus. La plupart des virus viennent de la forêt tropicale. Aujourd'hui, avec la déforestation, le braconnage, les déplacements de population dus aux guerres ou à la misère, le réchauffement climatique, les virus via leurs porteurs sains (animaux indigènes, moustiques) se retrouvent de plus en plus souvent au contact de l'homme. Particulièrement dans des régions où le virus du Sida ravage des populations qui ne reçoivent aucun traitement. Ces virus encore inconnus sont des bombes à retardement car ils peuvent trouver chez ces malades un champ fertile pour s'installer, se combiner au HIV et engendrer un nouveau virus qui pourrait, tout simplement, éradiquer notre humanité.
Ce n'est pas moi qui vous sort d'un chapeau ce tableau d'apocalypse, mais de nombreux chercheurs et médecins qui travaillent sur cette projection depuis des années. Ils tirent des sonnettes d'alarme afin qu'une bonne fois, on prenne en charge sérieusement la question du traitement dans les pays trop pauvres pour s'offrir ce luxe. Ne serait-ce qu'au nom de notre survie, à nous, dans nos pays dits "riches" et "providentiels".
Justement, l'exposition "Renaître à la Vie" présente les travaux photographiques de 8 très grands de la profession qui ont sillonnés 9 pays pour témoigner des effets spectaculaires des traitements antirétroviraux gratuits.
En Inde, en Haïti, au Mali, au Pérou, en Russie, au Rwanda, en Afrique du Sud, au Swaziland et au Vietnam, ces photographes ont saisi la chronique visuelle de la vie de leurs sujets, au début de leur traitement et quatre mois après.
L'exposition est ouverte à tous et gratuitement
les 29 et 30 novembre, de 10 h à 18 h.
les 29 et 30 novembre, de 10 h à 18 h.