Magazine Environnement
Dans un article du Monde (édition du 25 novembre), Armand Hatchuel - professeur à MinesParisTech, en photo ci-contre - estime que la performance des différents modes de gestion de l’eau « varie de manière paradoxale selon les modèles utilisés », qu’il s’agisse de la gestion publique ou déléguée au privé. Selon lui, « ces deux systèmes n'ont survécu qu'en inventant des standards techniques, des principes de gestion et des organisations compatibles avec les réalités de l'eau, à la fois ressource naturelle rare et produit high-tech exigeant de lourds investissements financiers et scientifiques. »
Pour traiter l’eau, « il faudra moins se fier aux vieilles doctrines et s'attacher plutôt à concevoir les outils et les structures adaptés aux évolutions des hommes et des choses. »
Dans le même esprit, le site Aguanomics.com constate que lorsque les coûts fixes d’une activité commerciale sont élevés, comme c’est souvent le cas pour le secteur de l’eau, « il est normal qu’une entreprise prenne de l’envergure mais elle doit faire en sorte de rester en contact avec ses clients et consommateurs. » De plus, citant le professeur d’économie Richard Howitt, il considère que « tous les modèles économiques de fonctionnement sont faux mais certains sont plus utiles que d’autres. »