L'absence de sexe favoriserait le travail

Je suis tombée sur cette info ce matin. Et ça m’a sciée ! Je vous la retransmets telle quelle, publiée par Reuters. Le reste de l’enquête qui a été réalisée en Allemagne n’est pas encore rendu public. Surprenant ! Ou pas…
"Plus d'un tiers des Allemandes et Allemands, insatisfaits de leur vie sexuelle, avoue compenser leurs frustrations en se « défonçant » au travail, révèle une étude réalisée par des chercheurs de l'université de Göttingen. Le travail est un substitut plus prononcé encore pour ceux qui avouent n'avoir carrément aucune activité sexuelle - plus de 45% des 32.000 personnes interrogées."

Alors ? Dingue, non ? En même temps, vous me direz que ces chiffres ne vous concernent pas, puisque ce n’est pas une enquête menée en France. Enfin, faites la sourde oreille si vous le voulez, moi ça m’inquiète. Même si je bois moins de bière qu’une allemande…quoi que… enfin, là n’est pas la question, on reste des humains et je me dis qu’un malheur est bien vite arrivé et que nous devons rester vigilantes.
Parce que tout bien réfléchi, si, si allez, concentrez vous un peu, ça nous est déjà arrivé.

Qui en manque d’amour ne s’est jamais oublié un soir plus longtemps au taf pour que la soirée soit moins vide, hein ? Soit, vous aviez le dossier trucmuche à finir, mais si Jules vous attendait au resto, le dossier trucmuche aurait attendu, non ? Bon, il y a 1 000 autres façons d’oublier.. ou de compenser le manque de câlins, chacun son truc, je ne vais pas vous faire la liste, vous la connaissez. Mais c’est vrai qu’à y être, autant lier l’inutile au désagréable.

Cette semaine pas de câlin, autant faire des heures sup ! Plus de fric, plus de plaisir (palliatif soit, mais quand même !). Et donc moins de frustration. Pas con ! Sinon, on peut toujours essayer le sexe au travail… je m’éloigne du sujet !
Enfin, imaginez le problème à l’envers, vous êtes chef, vous découvrez ces chiffres, et vous êtes une chef pas sympa… frustrée ? Bref. Les idées peuvent vous venir à une vitesse. Imaginez l’entretien d’embauche : « Etes-vous célibataire ? Marié, accompagné ? Avez-vous une vie sexuelle intense ? Arrrrrrg !!! L’angoisse.
Par Céline Bousquet