une langueur
la langueur d’une douceur
sacrifiée aux méandres
d’une mousseline vibratile
l’ardeur couve
sous le voile d’éblouissement
les particules s’étanchent
en combustion parfumée
qui fixe le scintillement
à son apogée
la brûlure à présent
a tout subjugué
des serments et des pulsions
des pièges et des deuils
seule fleurit la flamme déroulée
qui danse
danse de la main au cœur
entrouvrant leurs lèvres