Le verre est à moitié plein, ou vide en Arabie saoudite.
Un article (en arabe) sur le site Islam-online, signale que la première projection publique d’un film, depuis qu’elles ont été interdite à la fin des années 1960, se poursuit sans encombre à Jeddah mais a été “défintivement arrêtée” à Taëf, pas bien loin de là.
Pourtant, le public se pressait en nombre aux séances que l’on parlait de prolonger. Une interdiction due apparemment aux nombreuses plaintes des citoyens, inquiets que la loi religieuse - [ou plus exactement que leur interprétation de cette loi] - ne soit mise à mal par la réunion dans un lieu public de personnes des deux sexes. C’est du moins ce qu’affirme Ahmad al-’Abîkân, figure religieuse célèbre en KSA (Kingdom of Saudi Arabia), pour ses opinions, et ses fatwas, fracassantes. Comme par hasard, le quotidien en ligne Elaph publie cet article vengeur sur ledit homme religieux… Quand au propriétaire de la société Rotana, pas vraiment étranger à Elaph justement, il a décidé de faire don des recettes de Menahi au… festival du film de Jeddah !