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Eternelles féminines

Publié le 19 décembre 2008 par Joachim
Prenant le relais de mes petits camarades (là, et ), je transforme ce blog en chambre d'ado tapissée de posters de 20 actrices adorées. Pas tant des jugements sur des performances de jeu (et en essayant d'éviter les redites des précédentes listes), que plutôt 20 visages, 20 attitudes venues comme ça, sur le moment, et qui composent un puzzle fantasmatique... qui régalera peut-être quelque psychanalyste qui échouera un jour sur cette page.
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Les femmes enfants plus fortes que les adultes (Giulletta Masina dans La Strada - Federico Fellini 1954)
Les épouses, les mères et les muses (Gena Rowlands dans Gloria - John Cassavetes 1980)
Les mamans parfaites (Cate Blanchett dans La vie aquatique - Wes Anderson 2005)
Celle qui, dès le premier plan, nous dévisage sereinement quand on dit d'elle : "God, she's beautiful..." (Barbara Hershey dans Hannah et ses soeurs Woody Allen 1986)
Celle dont le "visage peut justifier la vie d'un homme" (Leonor Silveira dans Val AbrahamManoel de Oliveira 1993)
Celle qui collectionne les hommes (Haydée Politoff dans La collectionneuse - Eric Rohmer 1967)
L'étoile filante (disparue en 2005) toute en alternance de force et de fragilité révélant aussi bien la grandeur que la lâcheté des amants (Eun-ju Lee dans La vierge mise à nu par ses prétendants - Hong Sang Soo 2000)
Celle qui peut tout porter et qui porte plus d'un film sur ses épaules (Audrey Hepburn dans Voyage à deux - Stanley Donen 1967)
Celle trop âgée pour nous et dont l'élégance paraît venir d'un autre temps, presque d'un autre siècle (Eleonora Rossi Drago dans Eté violent - Valerio Zurlini 1959)
Dans la douceur des fins d'été, les sourires des filles d'Orouët, les cousines des philippines (les filles dans les films de Jacques Rozier)
Le canon qui devient tordante après avoir bu des canons (Kim Basinger dans Blind Date - Blake Edwards 1987)  - Bon souvenir de cette "Party au féminin" mais comme le film paraît un peu oublié... De toute façon, ceux qui n'ont pas eu 14 ans en 1987 ne peuvent pas comprendre... 
Celle qui sait prendre la lumière du Nord (Harriet Anderson dans Monika - Ingmar Bergman 1953)
Celle dont le regard ne se fânera jamais sous les lumières artificielles (Mireille Perrier dans Elle a passé tant d'heures sous les sunlights - Philippe Garrel 1983)
Celle qui cherche à nouveau la lumière mais pour qui les films sont désormais trop petits (Gloria Swanson dans Sunset Boulevard - Billy Wilder 1950)
La fille aux alumettes (Kati Outinen dans les films d'Aki Kaurismaki)
La femme aux pétards (Mary-Louise Parker dans la série Weeds - Jenji Kohan 2005-2008)
Celle qui bat les hommes sur leur propre terrain (Barbara Stanwyck dans Forty Guns -  Samuel Fuller 1957)
Celle qui ne se laisse pas faire par les hommes (Constance Towers dans The naked kiss - Samuel Fuller 1964)
Celle qui est aussi forte dans le monojambisme que dans le bijambisme (Rose Mc Gowan dans Planet Terror - Robert Rodriguez 2007)
Celle dont le diaphane visage de sainte est une promesse à la lévitation (Deborah Unger dans Crash - David Cronenberg 1996 et Signs and Wonders - Jonathan Nossiter 2000 ou ici dans White noise - Geoffrey Sax 2005 sans doute un fort mauvais film, nonobstant ce splendide photogramme). 

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