Un ami lovérien du groupe ATTAC m'a adressé un courrier (paragraphe 2) de Bernard Bouzon, un ami de Denis Robert, l'écrivain-journaliste mis en examen dans l'affaire des listings Clearstream. Cette société le harcèle juridiquement. J'ai demandé à Bernard Bouzon l'autorisation de publier le texte d'encouragement qu'il a adressé à Denis Robert, voilà ce qu'il me répond :
« Cela fait longtemps que je suis en relation avec Denis qui m'a appris beaucoup de choses en travaillant avec lui contre la délinquance financière. Il m'a envoyé ce mail (voir ci-dessous) ainsi qu'à plusieurs de ses amis pour exprimer sa lassitude de ne jamais voir évoquée la solution à tous ces problèmes de délinquance financière qui, utilisant les circuits bancaires, laissent forcément des traces de leur passage dans les chambres de compensation internationales.
Je lui ai répondu par amitié pour lui montrer que nous comprenions son écœurement devant l'hypocrisie de ceux qui ne veulent surtout pas entendre ses incitations à allez voir l'information où elle est, et celle de ceux qui continuent à le persécuter par d'injustes actions judiciaires ....
Cet échange de mail n'est pas secret. C'est simplement un témoignage d'amitié qui peut être diffusé surtout s'il permettait à l'opinion publique de mieux comprendre ce que l'on veut lui cacher et de constater que l'amitié cela existe encore.
Les vœux adressés à Denis Robert
« Quel dommage que nos responsables politiques de tous bords se refusent à comprendre la portée de tes explications sur le fonctionnement des chambres de compensation ? « Les Notaires du nouveau monde » comme le déclarait lui-même un de leurs anciens présidents. Et oui. Tout est tracé, il est possible de retrouver le N° de compte d’un prédateur, de ses victimes et même, ce qui est encore plus intéressant, les repères dans lesquels il a caché l’argent détourné.
On va une fois de plus faire de grands articles pour nous expliquer qu’il y a une crise économique et qu’il faudra accepter du chômage, alors que cet argent aurait du rester dans une économie normale au service de ceux qui vivent de leur travail. On va nous dire que c’est la faute des paradis fiscaux en oubliant de nous expliquer que ce sont les responsables politiques de nos différents états qui définissent et cautionnent l’absence de contrôle sur ces mouvements financiers pirates. Entre combattre les outils de la délinquance financière ou les utiliser pour être « compétitifs », ils se laissent intoxiquer par une logique strictement économique sans repère éthique. C’est l’époque des vœux, certains rêves se réalisent. Qui sait ? Nous finirons peut-être par être contagieux . Merci Denis pour tout ce que tu nous a fait comprendre, reposes toi un peu et bonne année.
Bernard Bouzon