La signature de contrats dans le secteur de la défense, avec la fourniture d'hélicoptères et de sous-marins accompagnée de transferts de technologie, devrait dominer la visite de 48 heures de Nicolas Sarkozy au Brésil.
Celle-ci débutera lundi par un sommet Union européenne-Brésil, le dernier du genre de la présidence française de l'UE, qui devrait être l'occasion pour les deux parties de conclure un plan d'actions conjoint couvrant plusieurs domaines.
Une série d'accords sont également attendus pour la partie France-Brésil, mardi, pour laquelle le chef de l'Etat sera accompagné d'une trentaine de dirigeants d'entreprises.
De source française, on indique que Paris devrait ainsi boucler la vente d'une cinquantaine d'hélicoptères de transport militaire, un accord qui s'accompagnera d'un partenariat entre Eurocopter, la filiale du groupe d'aéronautique et de défense EADS, et la société brésilienne Helibras, en vue de la création d'une ligne d'assemblage sur place.
De même, la France signera un accord sur la fourniture de quatre sous-marins à propulsion classique de type Scorpene par le groupe public DCNS, dont une partie sera construite au Brésil.
Dans le cadre d'un partenariat stratégique, elle aidera en outre le Brésil à construire une base de sous-marins et prévoit, à plus long terme, de lui apporter son savoir-faire pour la conception et la fabrication d'un submersible à propulsion nucléaire qui pourrait être lancé en 2020.
D'ici là, Paris espère que le Rafale de Dassault Aviation sera retenu pour le renouvellement de la flotte aérienne militaire du pays, pour lequel un premier appel d'offres a été lancé, et vise également des contrats pour le dispositif de surveillance des frontières que le Brésil entend développer.
Source du texte : NOUVEL OBS