Magazine Culture

Ô, Hymen !Ô, Hyménée ! Pour une virginité toujours recouvrée

Publié le 08 août 2007 par Danielriot - Www.relatio-Europe.com

L’Europe coquine  de CLIO pour RELATIO

Confession intime : le problème ne m’a préoccupé que…la première fois ! Mais cela n’a rien d’anormal, ce me semble… Pourtant, il semble que la question ou le mythe de la virginité reste un souci (pour le moins) dans bien des têtes, de filles…et de mecs. Pas seulement au Maghreb, si j’en crois quelques lectures sur Internet. Et pas seulement dans ces populations qu’on dit « d’origine immigrée », comme si nous n’étions pas toutes et tous d’origine nomade…

Au Maroc, « Tel Quel »,  qui a des problèmes de liberté d’expression avec la justice pour un sujet différent mais très royal, a consacré la couverture de son dernier numéro à cette petite membrane qu’on appelle l’hymen et qui donne à celui qui la déchire un sentiment de puissance, de possession et de domination souvent (de plus en plus) bien mal placé.

Pudique, la couv’ de « tel quel » et plutôt marrante (si l’on peut dire) l’article. 

« Pour les jeunes Marocaines, arriver “intacte” au mariage reste un puissant impératif social. Celles qui passent outre sont pourtant de plus en plus nombreuses… mais rares sont celles qui osent l'avouer, et encore moins l’assumer. Quant à le revendiquer, n'en parlons même pas… »

Noté au passage : « “Ça veut dire quoi, la virginité ? Si c'est ne jamais avoir couché avec un homme, dans ce cas, aucune Marocaine n'est vierge”, se révolte Hasna. Car, c'est bien connu, on peut avoir une vie sexuelle des plus délurées sans perdre sa virginité pour autant. Obnubilées par le discours de leurs mères, les pressant de “préserver le 'trésor' qu'elles ont entre les jambes” (sic !), nombreuses sont les jeunes Marocaines à offrir leur corps à tous les plaisirs… sauf à la pénétration. Sodomie, fellation, frotti-frotta (aussi connu sous le sobriquet de “pinceau”)… tout est envisageable, pourvu que le sacro-saint hymen soit préservé. Et les hommes, qu'en pensent-ils ? “Tant qu'ils éjaculent, ils sont contents”

Et les filles, alors ?

Réponse, si l’on veut :

« Il suffit de se conformer à une autre “norme suprême” largement en vogue au Maroc : l'hypocrisie. Comme dit le proverbe, “si l'œil ne voit pas, le cœur ne souffre pas”… Les familles, surtout les mères, ne sont pas dupes. Elles se doutent bien que leurs filles ont une vie sexuelle, mais ne peuvent plus se permettre, comme cela se faisait naguère, de les mettre en demeure de quitter la maison si elles ne renoncent pas à la “débauche”. Elles pourraient bien les prendre au mot… »

Des études « sérieuses », ont été faites. Elles en disent plus sur l’hypocrisie que sur les pratiques amoureuses d’avant mariage. Extraits : « 67% des Marocains mâles disent avoir eu des relations sexuelles avant le mariage, alors qu'une proportion voisine de filles affirme… le contraire !(…) » Comme si ces mecs ne se « payaient » que des femmes mariées ou des célibataires à vie….  « Non seulement, constate Tel Quel,  ces jeunes femmes mentent effrontément sur leur sexualité… mais elles semblent d'ores et déjà prêtes à éduquer leurs filles comme leurs mères les ont éduquées. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, et l'évolution socio-économique du Maroc étant, sauf accident de l'histoire, irréversible, la conclusion, hélas, s'impose : l'hypocrisie sur la virginité a encore de beaux jours devant elle ! »

La pire des hypocrisies est d’ordre médical : hymen déchiré se recoud. Plus ou moins bien, selon le prix… 

« Des couturiers font çà pour moins de 300 € », confie, Alice, une de mes copines qui vient de passer ses vacances au Maroc.  « En France, c’est plus cher. J’ai vu sur internet, des cliniques spécialisées qui se font des fortunes. Entre 1800 et près de 3000 €. Cela fait cher le drapeau, non ? Il est vrai que ce genre de truc pour les mecs n’est pas donné non plus : une poitrine trop féminine rabotée ? 3 400 €. Une circoncision ? 980 €. On sait d’où vient l’expression la peau des fesses : jusqu’à près de 6000 € un cul remodelé (pour mecs ou nana). Pour les seins, ils font des prix, mais çà coûte encore plus cher de  faire diminuer leur volume que de l’augmenter…  C’est à peu près le même prix qu’une péniplastie ! Je cause bien, hein ? 4 000 € pour offrir un zizi plus grand à ton mec, fillette ! On rêve, non ? Quelle chance nous avons d’être bien fichues… »

Tu parles, la Belle…Elle devrait penser à une petite liposuccion, la Grosse. Mais je ne lui a rien dit : on est de vraies copines, Alice et moi… Mais cela ne m’étonne point qu’elle se soit ainsi attardée sur des sites de charcutier du corps humains. Elle rembourse quoi et à qui la sécu ? Elle devrait, non ? La laideur est une maladie, même si la beauté, par définition, est …indéfinissable.

Tout cela m’éloigne de mon propos initial. La virginité et l’hymen, son fanion, son flambeau, sa couronne fleurie. Sa preuve ? Il paraît que non, en plus. Alors pourquoi en faire un plat ? Une invention de mecs, de machos bien servis par … des femmes respectables, « ni putes ni soumises », mais culturellement influencées par cette « mémoire collective » qui se transmet de génération en génération pour le meilleur et pour le pire. De mythe en mythe.

Hymen ! Plus qu’une membrane  qui pleure une larme de sang sur des draps immaculés sous les coups de lance d’un chevalier du cœur : un dieu. Même Wikipédia   prend des ailes pour nous expliquer cela : Dans la mythologie romaine, le dieu Hymen ou Hyménée, fils de Bacchus (Dionysos) et de Vénus (Aphrodite), présidait au mariage.

Il est aussi connu sous le nom d'Hymenaios (en grec ancien ΥĚ“μέναιος) dans la mythologie grecque. Certains poètes le font naître des muses Uranie, Clio,(tiens, tiens, c’est moi, çà, pas la voiture....!)  du roi de Magnésie, Magnès, voire encore d'Apollon et des muses Calliope ou Terpsichore.

Quelle que soit sa généalogie, ce dieu joue un grand rôle dans la vie humaine, et son culte était partout en honneur. Les Athéniens l'invoquaient toujours dans les cérémonies du mariage, et, dans des fêtes solennelles, ils l'appelaient par un chant de triomphe : « Hyménée, Hymen ! Ô Hymen, Hyménée ! »

Moi, c’est hymen, le groupe de Rock qui m’amuse , mais je dis cela par provoc. En fait, l’hymen m’importe peu, parce que pour moi,c’est toujours la première fois. Donc, je perds ma virginité  à chaque fois. Pas vous ? C’est beau une virginité toujours recommencée, toujours recouvrée… sans couture ou raccommodage. Une façon comme une autre d’être (à mes propres yeux) une martyre de la pureté …Mais non, je ne blasphème pas : Dieu est Amour !


Retour à La Une de Logo Paperblog

LES COMMENTAIRES (1)

Par lamise99
posté le 08 octobre à 01:52
Signaler un abus

je veut savoire comment est hymen qu'ont la jeunne fille perdela gauche et elle garde toujoure droite