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2009 année terrible

Publié le 24 décembre 2008 par Gilles74
Les  augures  ne  sont  pas  bonnes,  qui  peut  en  douter. 2009 l'année  terrible    Comme  les  prêtres  Romain en observant  le  ciel le  25  décembre  à la  fête  de  MITHRA  (noêl  n'existait  pas  encore,  et  le  pape  de l'époque  avait fixé  la naissance  du  Christ  en  février  puis  en mai  lors  d'un  concile) , ils  constateraient  encore que  les  corbeaux   passent  tous à  "Sinistra " c'est  à  dire  à gauche.   Sinistres  présages.   Allons  nous  connaître  une  seconde  crise financière  au  cours  de l'été  2009 comme nous  l'écrivions  sur  ce  blog il y a  quelques  jours ? même  Jacques  ATTALI  reste  évasif  sans  pour  autant  écarter  cette hypothèse.   Le  plan  de  relance  des  USA  dépassera 1000 milliards  de  dollars, mais  comparés au  PIB  de  ce  pays,  qui  produit 25%  des  richesses  de la terre  avec 12 500 milliards  de  dollars  tous  les  ans , cette  somme  considérable représentera  à peine 8% d'une  année  de  production.   Sans  être  devin,  tous  les  économistes  sérieux  s'accordent à reconnaître  que  la  contraction  de l'économie  mondiale  devrait  se  situer  dans  certains  secteurs à hauteur  de 10 à plus de 30%.   les  conséquences  sociales  qui seront  subies  par  les  peuples  les  plus  fragiles auront   pour  effets les  révoltes  habituelles que  celle que  la  faim  a  toujours  produites.   L'europe  qui marquera  sa  division lors  de  la  montée  en  puissance  de  cette  crise se  montrera  incapable de  faire  face  de manière  unie.   "l'ALLEMAGNE  paiera"  sous  entendu  par  la  politique  Européenne  de notre  président  s'avérera   un  rêve fallacieux sans  doute  amplifié  par  le  rejet en ALLEMAGNE  de notre  ex  président  européen.   or  sans  les  financements   que  seule  l'ALLEMAGNE  est  en  mesure d'avancer  non  pas  en monnaies  de  singes  comme  en  FRANCE, il  deviendra  évident  que  notre  pays  s'enfoncera non  pas  dans une  crise  passagère  mais  dans  une  certaine  forme  de faillite.   les  mêmes  mesures  que  celles  appliquées  en 1932  seront  alors évoquées  puis  mises  en oeuvre.   Abaissement  d'au  moins 10% des  salaires  des  fonctionnaires  et  des  retraités  que nos  caisses  vides  ne pourront  plus honorer  en raison du licenciement  massif d'ici  la  fin 2009 mais  plus  encore  en raison des baisses   de  cotisations  liées  aux 5 millions  de  chômeurs  techniques que  nous  connaîtrons  en  fin d'année.   Comme  les  malheurs  n'arrivent  jamais  seuls, l'engagement  de nos 10 000 soldats  en Afghanistan   ( déjà programmés  début 2009)  mais  plus  encore  les  frappes  préventives  israéliennes  (déjà  annoncées  dans  la  presse de  ce  pays) sur  les  sites  nucléaires  IRANIENS  auront  pour  conséquences  inéluctables  une  série  d'attentats  que  l'état  Français  sera  incapable  de  maîtriser.   Notre  pays  comme  la majorité  des  pays  européens a  sacrifié  ses  moyens  de  défense  face à l'ex  menace  soviétique (les  dividendes  de  la  paix  si  chers  à FABIUS)   en ignorant  totalement les  modes  d'action de  ce  qu'il était  convenu  de nommer  la guerre  indirecte.    Nos  réserves  ont  été  totalement  supprimées,  encadrements , effectifs  entraînement  et  matériels.  réservistes  dont  la  mission  essentielles  était  de  participer  à la  défense opérationnelle  du territoire. Avec  plus  de 10 000  sites  sensibles  (dont  la  destruction impacterait  directement  l'économie  de  la  FRANCE, voir  à  ce  sujet  le  petit  exemple  de la SNCF) qui  imposeraient  en  toute  logique  de pouvoir  disposer  d'au  moins 3 millions  de  combattants, nous  ne  disposons  aujourd'hui  de  quelques 60 000 militaires  du  rang  de notre  armée  de  terre, sans  aucune  réserve  du  fait  même  qu'ils  seront  tous  engagés  sur  des  théâtres  d'opérations  extérieure. (les  autres  forces  civiles  de  la  police peuvent  refuser légalement  ce  type  de missions  de  guerre, comme  cela  s'est  toujours  produit  au  cours  de notre  histoire)   l'avenir  est  sombre, mais  les  plages  de COPACABANA  sont  si  loin  des  préoccupations  des  FRANCAIS.     Lu  sur  le  blog  de  Jacques  ATTALI   "l'ANNEE   T  

2009 commencera avec deux seules   certitudes :

cela sera l’année mondiale de l’astronomie, et celle de la plus longue éclipse solaire du 21e siècle. 

A part cela, tout le reste est incertain et s’organise autour de cinq enjeux essentiels, dans l’ordre croissant d’importance :

qui gagnera les élections européennes de juin ? 

Qui sera le vainqueur des élections allemandes de septembre ?

Quelle sera l’attitude des pays pétroliers face à la baisse des cours ?

Quelles seront les prochaines mauvaises surprises financières mondiales ?

Quelles seront les prochaines manifestations du terrorisme ?   

On peut imaginer à partir de cela deux scénarii principaux :

Le plus vraisemblable verra le nouveau président américain réussir à financer de grands travaux publics par l’épargne chinoise et pétrolière. 

L’Europe, démontrant par une campagne électorale chaotique son incapacité à parler d’une seule voix, n’attirera pas les capitaux du monde et s’installera dans la récession, pendant que les pays émergents, pris dans les rets d’innombrables manifestations de violence (en Chine, en Inde, en Ukraine, au Pakistan, en Corée, au Maghreb) verront fuir leurs capitaux et leurs élites.

Le moins vraisemblable verra les responsables des principaux fonds souverains comprendre que le déficit public américain est intenable, que le système fédéral de réserve est en faillite, que l’Amérique ne pourra jamais payer sa dette, que placer ses capitaux en bons du Trésor américain est très dangereux, que plus personne à Washington ne contrôle plus rien, entrainant une hausse du coût de la dette, une chute du dollar et une faillite de l’état fédéral, suivi d’une hyperinflation planétaire. 

   Pour mesurer la façon dont on s’approchera de l’un ou de l’autre de ces deux scénarii principaux, il faudra surveiller la confiance des marchés dans la capacité d’emprunt de l’Etat fédéral américain ; elle se mesure à court terme par le taux d’intérêt des bons du trésor (les T bills) et à long terme par le prix des options de vente à terme de ces mêmes bons. Plus ce prix monte, plus le second scénario devient probable.

Et ces prix disent tout : les investisseurs ont si peu confiance dans les autres placements qu’ils sont prêts à investir aujourd’hui à 0% dans des bons du Trésor américain. A l’inverse, le prix des options à terme sur ces bons ne cesse de monter. Autrement dit, l’Amérique, considérée comme bientôt en faillite, reste pourtant l’ultime placement encore acceptable.  Ainsi, les marchés eux mêmes ne croient plus en l'avenir de l'économie de marché. Et pour une fois, ils pourraient ne pas se tromper. "

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