Après plusieurs semaines de beta privée, le moteur de recherche social Spock vient de s’ouvrir au public.
Le concept est simple. D’après Jaideep Singh, fondateur et CEO de la compagnie, 30% des recherches effectuées sur Internet sont relatives à des personnes.
De manière opérationnelle, les robots du support indexent le contenu des principales sources d’informations personnelles: Linkedin, Wikipedia, IMDb…
Jusqu’à peu la communauté d’utilisateurs francophones composée principalement de geeks early adopters grandissait doucement au fil des invitations distribuées.
Malheureusement en période de sécheresse médiatique toute nouveauté est bonne à mettre en lumière. Si en plus celle-ci pouvait être anxiogène et attirer le regard de la ménagère de moins de 50 ans , c’est d’autant plus sécurisant pour le sacro-saint audimat. La tache peu s’avérer difficile, notre ménagère a coutume à avoir le regard rivé sur sur sa pitance attendant désespérément sa dose de sentiments et d’intrigues policières inoculée pas shoot de soap américaine et séries allemandes. Une seule solution réveiller le vieux fantasme du BBIWY (Big Brother is Watching You). Mission accomplie avec ce reportage diffusé pendant le 13h sur France 2 (c’est Laura du Web de Télématin qui doit ronger son frein).
Le rouleau compresseur médiatique est lancé, au côté de France 2 au poste de commande, le Figaro avec cet article , Rue89 ici et le Journal Du Dimanche là . En l’espace d’un peu plus de 24 heures c’est toute la blogosphère qui s’est enflammée avec plusieurs centaines de billets sur le sujet.
Personnellement je ne vois pas le mal d’un tel service. Internet est par nature indélébile. Qui n’est jamais tombé sur une photo datant des années lycées / issue des dernières vacances au soleil sur un profil Copain d’avant ? Personne n’est a l’abri d’un ancien post sur un forum et le google bombing n’est pas nouveau. Pour preuve le dernier fait marquant en date. Un internaute mu par la volonté d’augmenter sa visibilité auprès des recruteurs a diffusé son CV vidéo sur la toile. En a peine quelques heures, l’oeuvre a été massivement visionnée, et, tournée en dérision s’est retourné contre lui.
Il en va de chacun de maîtriser son identité numérique. Sur ce point Spock se distingue des solutions existantes comme Ziki. La démarche n’est pas ici pro active et la modération des informations se fait a posteriori. Alors que le positionnement Ziki orienté personal branding, spock se veut un pure search engine. Les utilisations sont donc différentes et les outils complémentaires.
Ensuite à chacun de faire son opinion. En voici quelques unes:
GuiM
Gonzague
digiboy
Olivier Marx
Pépites