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Nos Valeurs Communes n°4 : les racines chrétiennes de l'Europe

Publié le 25 décembre 2008 par Bravepatrie
Le décalage entre le mode de vie de la brousse, adapté au rythme lent et majestueux de l'ellipse solaire (sauf quand il faut échapper à un crocodile), et le rythme effréné de nos grandes capitales est souvent à l'origine de la malcomprenance dont font preuve les nouveaux arrivants dans notre pays. Cette incompréhension entraîne des tensions, des méfiances et, in fine, le bordel dans les stades de foot.
Profitons donc de cette période festive, durant laquelle un grand nombre d'enfants de la Diversité ont de toute façon été mis au chômage technique par M. Pigeot, pour prendre le temps de nous pencher sur une valeur dont le rythme est millénaire (sauf quand il faut échapper à un pogrom) : la religion.

Depuis que l'Homme est Homme, c'est à dire 18h34 le premier samedi (et la Femme Femme une grosse demi-heure plus tard, ce qui permit au premier d'emballer la seconde et de n'avoir pas à se palucher en rentrant de boîte quelques heures après), ses pensées sont inextricablement imprégnées de l'idée d'un Être Supérieur, qui s'appelle Dieu.
Le rapport à Dieu est appelé la religion, un concept universel parmi les humains si l'on considère que c'est l'âme immortelle qui définit ce dernier. Ce qui tombe bien, puisqu'il s'agit de se trouver des Nos Valeurs Communes.
Cette universalité est cependant compromise par l'enquiquinante persistance de certaines peuplades à tout comprendre de travers, et à voir en Dieu autre chose que ce qu'il est réellement. C'est fâcheux car les adhérents d'une fausse religion ont en général tendance à penser que celui qui se trompe c'est nous, d'où de nouvelles tensions et méfiances.
Sans entrer dans un débat de fond stérile - il n'est de pire sourd que celui qui ne comprend pas le français - nous nous bornerons (voir notre valeur commune n°1) à expliquer pourquoi il est important de respecter les racines chrétiennes de l'Europe, et non pas à les manger comme on le fait dans le pays d'origine de la Diversité.

Chapitre premier : l'Europe chrétienne des premiers temps

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Byzance, l'une des racines de l'Europe chrétienne.

Après avoir tâté de l'érotisme inter-espèces et avant de se faire trousser sauvagement par un satyre nain, l'Europe a connu une période mystique durant laquelle elle se convertit au christianisme.
C'est vers l'an 37 que Saint-André invite l'Europe quelques jours à Byzance, sur les berges du Bosphore. On dit qu'elle aimait tant s'y promener en observant les derniers rayons du soleil couchant effleurer les côtes de l'Asie Mineure et en mangeant un kebab que Byzance était alors l'un des cœurs de l'Europe.
Byzance se brouilla malheureusement avec Rome, une copine, et décida elle-même de fonder sa propre église tout en changeant de nom. Malcolm X était pris, ce sera Constantinople.
Malgré le différend, la ville n'oublie pas son attachement à la chrétienté et en reste jusqu'à la fin du Moyen-âge l'une des plus tenaces racines. Elle a encore aujourd'hui un patriarche qui n'aimerait pas trop qu'on le traite de non européen, encore moins de non chrétien et pas du tout de grosse tarlouze tendance bear (car bien que chrétiens altérés, les Orthodoxes sont super chatouilleux sur leurs Nos Valeurs Communes à eux).

Chapitre second : le phylloxéra

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L'Europe chrétienne au temps du phylloxéra.

Le comportement erratique de Byzance chagrine profondément l'Europe, qui sombre un temps dans l'alcoolisme et la débauche. Conséquence inévitable d'un tel comportement, elle contracte la petite vérole lors d'une nuit d'excès avec Attila et ses Huns (qui portent ce nom car ils ont une forte propension à faire « Hun, hun, hun... » toute la nuit), tout juste sortis du lit de l'Asie.
C'est une période de déchéance pour l'Europe : outre la petite vérole, elle attrape des champignons juifs et maures dans la péninsule ibérique et un lumbago musulman jusque dans son Autriche la plus intime. Elle souffre de plus de migraines luthériennes dans le nord, de calvinisme dans le nombril et les Pays-Bas, son Allemagne proteste, l'Angleterre perd la tête, et la France, même la France, est mangée aux mites par l'eczéma cathare, albigeois et vaudois.
Si ces dernières afflictions sont techniquement chrétiennes, et si nous les reconnaissons aujourd'hui comme telles, il est nécessaire de se souvenir qu'à l'époque on vous cramait pour bien moins.
Il faut se rendre à l'évidence : à l'exception de l'Italie et de l'Irlande, et de la Belgique qui s'est toujours raccrochée à ce qu'elle pouvait, l'Europe catholique se portait alors bien mal.

Chapitre troisième : les armes à feu et Valéry Giscard d'Estaing

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L'Europe chrétienne a su bénéficier des avancées technologiques de l'ère moderne.

Déchirée par les Huns, les hérésies et les infidèles, l'Europe doit se rendre à l'évidence : elle ne peut préserver ses racines qu'en allant bouturer ailleurs, ce qui est correct d'un point de vue génétique.
Par chance, Jean-François Magnum 357 invente alors l'instrument qui porte encore son nom. Equipée de cet ingénieux petit objet, l'Europe traverse alors l'Atlantique à la rame et découvre des hérétiques qui ne se doutent de rien : les Indiens et les Africains. A la suite d'une démonstration du Cadre Noir de Saumur, qui stupéfait littéralement les Indiens, l'Europe leur propose un deal qu'ils ne peuvent refuser : ou bien ils lui donnent quelques dizaines de millions d'hectares pour replanter des racines chrétiennes, ou bien ils se prennent une balle dans la tête.
Pas bêtes pour deux sous malgré leurs lacunes en théologie de base, les Indiens et les Africains acceptent de fournir des terres à l'Europe, qui en profite pour leur repasser la petite vérole.
C'est alors l'âge d'or de nos racines chrétiennes, qui sont si vastes qu'on dit que le soleil ne se couchait jamais sur leur feuillage.
Le président Valéry Giscard d'Estaing ne s'y est pas trompé, qui a encore les larmes aux yeux lorsqu'il évoque cette période proprement bénie.

Chapitre quatrième : l'Europe du XXIe siècle

Aujourd'hui, l'histoire de nos racines chrétiennes est suffisamment connue pour que ces dernières fassent un retour par la grande porte, et l''affirmation maintes fois réitérée de l'importance de la spiritualité par le chanoine d'honneur actuel de la basilique Saint-Jean de Latran participe de ce mouvement.
Bien loin d'être le fourre-tout que certains prêtres défroqués et bolchevisants comme Mgr Gaillot, évêque de nulle part, prétendent utiliser pour enrichir le dialogue avec les infidèles, nos racines chrétiennes sont aujourd'hui largement considérées comme une chance extraordinaire de passer au crible les étrangers qui voudraient nous rejoindre.
Elles sont par ailleurs un outil très pratique pour emmerder les anciens Byzantins à peu de frais.
C'est pourquoi nous enjoignons Christine Boutin, que nous savons particulièrement titillée, d'inclure à tout prix les racines chrétiennes de l'Europe dans la plate-forme de Nos Valeurs Communes.
N'hésitez pas, Christine : c'est Noël, les gens vous pardonneront.


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