Magazine Humeur

Ah ! «les jolies colonies de vacances» sarko-napalesques… Tous les ans ça recommence : merci l’Etat, merci Bercy, merci les con… tribuables !…

Publié le 27 décembre 2008 par Kamizole

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La crise ? Quoi la crise ? Tu la vois où la crise ? J’ai bien calmé les banquiers, non ? Et puis, fous moi la paix avec ta crise… Dans un palace, la crise connais pas. Manquerait plus que ça !

Et puis tu sais quoi ?

C’est encore une invention des journalistes, rien que pour faire chier Lagarde !
Ben oui, quoi : elle veut pas qu’on prononce les mots qui font peur.
Par peur qu’ils fassent peur.. Tu te rends compte comment elle materne les Français, s’inquiète de leurs cauchemars. ?

“Dors, min p’tit quinquin (…) te m’f'ras du chagrin si te n’dors point j’qu’a d’main ».

Faudrait surtout pas qu’ils se réveillent avant d’avoir reçu leur lettre de licenciement, des fois qu’ils aient envie de se révolter. Ou d’arrêter de consommer. Tu te rends compte ? ça ne ferait pas du tout plaisir à mes potes des hypermarchés.

Ils ont faim, ils arrivent pas à becter ? Tu charries tout de même… On me dit qu’il y a la queue au Restos du Cœur, ça prouve bien qu’ils mangent, non ? Et puis, lâche moi la grappe avec tout ça, tu vois pas que je suis en vacances ?

Si je vais si loin, c’est pas pour entendre parler de la France ! Elle coûtent assez cher (pas à moi) pour que j’en profite le maximum… Pourvu que ça dure. J’veux même pas penser à 2012… Pour pas que ça me porte la poisse ! Renoncer à tout ça, je pourrais jamais… Le sevrage, ça serait l’enfer.

Rester en France, au milieu des Français, v’la aut’ chose… T’es malade mon gars ? Attention, tu ne serais pas en train de nous faire une gastro ou une grippe ? J’ai bien fait de partir, vous avez les deux épidémies à la fois ! fromage et dessert.

Ils me font assez chier toute l’année. Des grands enfants. Il faut toujours leur raconter une histoire, trouver de quoi les occuper. Jamais une minute de libre. Bon, je me plains pas trop, comme ça, je suis toujours sur le devant de la scène.

Mais c’est fatiguant de chercher tout le temps des idée nouvelles. Pourquoi tu crois que j’ai autant de conseillers ? Je vais quand même pas me taper le boulot ! Le salaire me suffit.

Quoi, elles sont rarement bonnes mes idées ? C’est pas grave. L’important c’est que ça fasse parler de moi. Et puis on fait semblant de reculer pour mieux revenir. Tu verras avec le lycée. On les aura au tournant. T’as bien vu avec les Irlandais. On les a bien eus. Avec la crise, ils viennent nous manger dans la main.

Quoi le référendum ? Si les Irlandais disent encore merde ? On recommencera jusqu’à plus soif. Et pi, y sont trop cons aussi, ils n’ont qu’à passer par leur Parlement, comme nous.

C’est comme la Constitution, quelques petites gâteries qui ne mangent pas de pain et les centristes ont voté comme un seul homme. Faut être malin pour faire de la politique !

Et qu’est-ce que tu voudrais que je foute au milieu des Français, ils n’ont pas de fric ! Y m’intéressent pas, ces loquedus. Toujours en train de parler de leurs problèmes, réclamer du pouvoir d’achat. Ils ne travaillent pas assez, voilà la vérité. Je leur ai offert les heures sup’, le travail le dimanche… ça suffit pas, peut-être ?

Le chômage ? C’est encore des mensonges d’assistés, tout ça. Quand on veut, on peut. La preuve, moi ! tout ce que j’ai voulu, je l’ai eu. Les femmes, le fric et même «faire président»… tu vois bien, il suffit d’y mettre de la bonne volonté.

Déjà que je dois les supporter le reste du temps. Raconter plein de mensonges auxquels je finis par croire… Ho ! juste le temps de débiter mon discours, ensuite pffffiiittt, ça sort de ma mémoire, amnésie rétrograde : effacé au fur et à mesure. Pas compliqué,le disque dur se remet tout seul à zéro ! ça n’a jamais existé.

Et pi, ce n’est pas à Brégançon que j’aurais une vue pareille. Fallait être Chirac pour aller moisir là-bas. .. Tu vois Carla s’enterrer dans un fort ? Tu voudrais pas lui demander de compter les pièces jaunes, pendant que tu y es ?

Entre Bernadette et Carla, ya pas photo ! Carla, elle doit faire les choses en grand sinon elle dépérit. Tu voudrais pas qu’elle me quitte, non ?

Allez, casse-toi pôv con ! tu m’emmerde et tu vois pas que tu me cache le soleil ?


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