Les tarifs de l'immobilier à Paris, et dans le reste de la France, ont battu leurs records de 1991, continuent de grimper, aussi tout le monde se demande si on peut encore acheter ou s'il faut s'attendre à une crise, et donc à une chute des prix.
Histoire de faire tourner les têtes, le prix du mètre carré à Paris est passé de 1 euro au début du 20ème siècle à 4000 euros cent ans plus tard !!!
Selon les arrondissements, les prix ont augmenté, en moyenne, de 8,6% (14ème arrondissement) à 18,2% (10ème arrondissement) sur 2004 !
A l'achat, l'arrondissement le plus cher reste le 8ème : il faut compter entre 140 et 210.000 euros pour un studio et 25 mètres carrés et jusqu'à 1.600.000 euros pour un appartement de 120 mètres carrés.
A l'opposé, le moins cher est le 20ème arrondissement : comptez 100.000 euros pour un studio de 25 mètres carrés et 460.000 euros pour un appartement de 120 mètres carrés.
Les quartiers et arrondissements autrefois considérés comme populaires ont subi la crise de plein fouet. On retrouve ainsi les 2 pièces de 40 mètres carrés de la Porte de Clignancourt (18ème) à 164.000 euros et ceux du quartier Guy-Môquet (17ème arrondissement) à 200.000 euros.
Autant Paris a subit l'augmentation, autant la banlieue parisienne n'a pas été épargnée, avec des augmentations sur 2004 allant jusqu'à dépasser les 25% (+25,3% à Issy-Les-Moulineaux et +31% à Montreuil).
Malgré tout, Montreuil reste une des villes les moins chère, car elle a longtemps été sous valorisée.
On peut encore y trouver des 3 pièces entre 130 et 210.000 euros, quand ils coûtent jusqu'à 440.000 euros à Neuilly !
Plusieurs facteurs sont à l'origine de ces hausses des prix. Tout d'abord la demande est forte, très forte. Aujourd'hui, le propriétaire d'un bien n'hésite plus à le revendre, que ce soit pour en acheter un autre ou pas.
Ensuite, outre la demande, les normes de qualité thermiques et phoniques, de plus en plus sévères, entraînent une importante augmentation des tarifs dans le neuf.
Enfin, les taux des crédits baissent, leurs durées s'allongent jusqu'à 30 ans, ce qui permet à des ménages d'acheter alors qu'ils ne pouvaient pas avec des crédits plus courts (mensualités trop importantes par rapport aux revenus du ménage).
Cependant, les spécialistes s'accordent à dire que les prix ne sont pas prêt de baisser, et que l'on peut, tout au plus, s'attendre à un ralentissement de la demande, ce qui devrait contenir l'augmentation.
Source: http://www.contenulibre.com/immobilier