Je n'ai pas pu, j'ai tellement de choses en moi, je me sens si opprimée… J'ai craqué…
Une sorte de crise d'angoisse. Il y avait tant de choses en moi, tout est sorti. Comment? J'ai hurlé, hurlé, hurlé de toutes mes forces, puis je suis allée dans ma chambre. Ensuite j'ai pleuré longtemps puis j'ai eu envie d'aller sur internet.
Je n'en peux plus de tout ça, de tout ce superficiel… Et le “copain de ma mère”… Il me dégoûte, il ne se lave pas, il ressemble à un croque-mort, il pue l'alcool, je ne le vois plus tel un être humain : je ne perçois plus qu'un monstre. Je n'en peux plus de tout ce superficiel, de devoir faire semblant que j'ai tout oublié, que je ne lui en veux pas… Ce n'est pas vrai… Rester dans la même pièce que lui est un réel supplice… Et puis, j'ai l'impression, enfin… ce n'est pas qu'une impression : je trahis ma mère en désirant secrètement partir de la maison mais l'ennui c'est que je ne veux pas lui gâcher le début d'année… Dois-je lui dire? Je pensais attendre, me renseigner dans un premier temps…
Et si ce n'était pas possible? Je ne peux plus. Il est hors de question que je continue. Soit je trouve une solution, soit… . Je ne cesse de penser à la mort, j'en ai marre, plus le temps passe, plus les épreuves s'accumulent… Je suis trop faible à côté de tout cela. Ce n'est plus possible. Je craque.
Et demain, on recommence : tous chez ma grand-mère pour “fêter” la nouvelle année avec l'autre… STOP !!!