Là, il va falloir faire un petit effort de mémoire. Tu te souviens quand Wall-E et Eve se baladent au beau milieu de l'espace intersidéral? Wall-E utilise un extincteur pour se guider.
Lorsque les 2 robots arrivent au niveau du vaisseau, ils s'engouffrent par une porte grande ouverte, qui se ferme automatiquement après qu'ils sont entrés; c'est à ce moment là qu'un petit robot, qui était à l'extérieur et qu'on sait pas pourquoi, se retrouve enfermé dehors et tambourine contre la porte pour essayer de l'ouvrir. Dans le film Wall-E, c'est la seule et unique image qu'on voit de ce petit robot.
Hé ben, je te le donne en mille: Burn-E, c'est lui-même.
Et il a eu droit, après le film, à un court-métrage de 8 minutes, rien que pour lui. C'est dans ce court-métrage qu'on apprend qu'il s'agit d'un robot chargé des réparations du vaisseau, et que pendant que Wall-E et Eve font leur joli film dans leur coin, petit Burn-E est appelé à réparer une loupiote qui marche plus, sur le bord (extérieur) du vaisseau.
Burn-E est un court-métrage très particulier, qui prend la forme d'un tour de force.
Parce qu'il ne s'agit pas d'un petit film qui se contente de raconter l'histoire de Burn-E, mais bel et bien d'une reprise intégrale d'une partie du film Wall-E, mais depuis le point de vue de Burn-E. On retrouve dans ces 8 minutes des scènes très familières, telles que le ballet de danse de Wall-E et d'Eve, ou les mouvements chaotiques du vaisseau qui penche dangereusement sur le côté avant d'être repris en main par le capitaine.
Dans ce court-métrage, l'histoire du robot Wall-E devient complètement anecdotique. Il n'est qu'un prétexte aux péripéties vécues par Burn-E, qui sont d'ailleurs hilarantes, exactement dans la veine du long-métrage.
Très court, mais très dense, Burn-E est un court-métrage que j'ai tout particulièrement adoré.
Je résiste pas à l'envie de le faire partager.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble