Nous sommes le 4 janvier et j'aurai déjà trois galettes à mon actif. L'année promet d'être couronnée… de rondeurs. Celle d'hier soir, faite maison par René, était particulièrement succulente. Colline s'est cachée sous l'escalier pour désigner les heureux bénéficiaires de chaque part et j'ai récupéré la plus grosse. Rançon de ce succès, j'ai aussi eu la fève. Heureusement, c'était une amande. On peut la croquer discrètement sans que ça ne se voie !!! Ce midi, je serai la plus jeune à table, sous laquelle je suis censée me glisser au dessert. Bigre. Il me reste à falsifier ma carte d'identité et à oublier la crème antirides pour échapper à la risée des convives. A moins qu'entre temps mon chat n'ait dévoré la galette en question. C'est bien parti pour si je reste trop concentrée sur mon clavier. Alors je vais devoir faire court, pardonnez-moi, pour sauver la frangipane de ces crocs félins redoutables. Que va-t-on boire avec ? Plusieurs possibilités : des bulles (crémant de Loire, X Noir, vouvray demi-sec) ou un moelleux, surtout si c'est une galette aux pommes (coteaux-de-saumur, coteaux-du-layon, vouvray, bonnezeau). Dans le village où j'habitais, le boulanger proposait une version frangipane au chocolat tout à fait honorable. Dans la Sarthe, on mange volontiers des galettes briochées. J'adore ça et, à ma connaissance, on n'en trouve pas ailleurs. C'est léger, doré, avec des petits picots sur le dessus, qui croquent sous la dent. Un régal au petit déjeuner…