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Ca m'épate

Publié le 05 janvier 2009 par Cyrilboyer

Ca m'épate

Je ne sais pas comment on vivait avant Facebook. Déjà, avant Google, c’était pas facile, on devait aller dans des bibliothèques, je vous raconte pas. Mais avant Facebook, non, c'était il n'y a pas si longtemps et pourtant je ne vois pas. Je ne veux pas parler de revoir en photos les vieux amis qui n’ont jamais été nos amis au temps où on ne se parlait pas par écran interposé, même si c’est drôle de constater ce que sont devenues les stars du préau qui sortaient avec des nanas et roulaient en mobylette pendant que tu prenais le bus et que tu savais même pas où on met ses mains quand on danse un slow.
Non, parce que ça c’était déjà possible avant. Tu retournais au Shoppy (ou au Cactus) de ta ville de naissance un samedi après-midi et c’était pareil. En vrai. A ceci près que tu ne suivais pas ton « ami » jusque chez lui pour écrire sur son mur (surtout vu la probabilité que cet ami soit resté plus musclé que toi et ai fait l'acquisition d'un chien). Idem pour souhaiter une bonne année empreinte de sincérité à plein de gens que tu reconnaîtrais à peine si tu les croisais : par e-mail ça fonctionne déjà très bien comme ça, c’est pas beaucoup plus fatigant que de changer son « statut ».
En fait, je veux dire que sans Facebook, on ne saurait pas qu’il y a plus de 80 000 fans des pâtes à la carbonara. Forcément, pour le savoir, à moins d’être fan soi même et d’avoir fébrilement recherché si le club existait déjà, il faut avoir un ami qui a ajouté cette page sur son profil, comme Justine Baudet ou Florence Capron, par exemple, qui affichent fièrement leur amour du lardon.
Tout ça alors que le groupe « je coupe mes spaghettis en petits morceaux et je vous emmerde » ne compte que 32 membres.

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