Depuis 4 mois, on entend parler de crise économique et de ses aspects négatifs : difficulté à trouver un emploi, à gagner sa vie, chômage technique, licenciements massifs, ... Grani a demandé à des hommes politiques, écrivains, experts de décrire les conséquences que pourraient avoir la crise en Russie, étonnamment les aspects positifs sont majoritaires :
- engagement des citoyens, notamment des jeunes, dans des mouvements tels que Solidarnost (Boris Nemtsov, homme politique)
- modification de la structure de l'économie, qui repose actuellement sur le gaz et le pétrole (B. Nemtsov)
- période d'augmentation de la concurrence et de l'efficacité personnelle, notamment dans les régions (Nikita Belikh, gouverneur de la région de Kirov)
- influence de la crise sur les phénomènes stagnants, qui se sont formés dans l'économie et la société russes (Evgueni Iassine, responsable scientifique de la Haute école en économie) -* prise de conscience de la société qu'il ne faut rien attendre de l'État, mais tenter de s'en sortir par soi-même (Dmitri Orechkine, directeur du groupe d'analyses Merkator)
- preuve des problèmes du pouvoir existant, de ses erreurs, de son incompétence à trouver des réponses adéquates (Garry Kasparov, leader du Front citoyen unifié, et Vladimir Sorokine, écrivain)
- coup de fouet dégrisant qui permet de revoir la stratégie de son business, de sa vie (Gueorgi Satarov, président du fond Indem)
- possibilité de démonter l'optimisme béat du pouvoir, qui avait atteint des sommets insurmontables ces derniers temps (Igor Irteniev, poète)
- baisse des prix de l'essence (B. Nemtsov)
- baisse des prix de l'immobilier (B. Nemtsov, G. Satarov et Maria Gaïdar, femme politique)
Voilà enfin des bonnes nouvelles !
Source image : Attac Bruxelles
Кризис : добро из худа