"2 enfants morts des suites d’erreurs dans les perfusions, une personne âgée décédée parce que laissée sans soins des les couloirs d’un service d’urgence. L’actualité récente montre dans quel état se trouve aujourd’hui la médecine française en général et les hôpitaux en particulier. A propos de l’enfant mort à l’hôpital Saint Vincent de Paul, il est étrange que dans les heures suivant le drame, l’on ait parlé d’une injection mortelle de chlorure se potassium. Puis, le produit injecté est devenu du chlorure de magnésium, certains médias continuant d'évoquer le chlorure de potassium. La différence n’est pas anodine. Le témoignage de certains services de santé laisse planer le doute. Le chlorure de magnésium est un produit d’usage courant pour traiter un grand nombre de pathologies allant de l’angine à la sinusite en passant par les gastrites. Le surdosage entraîne généralement des diarrhées mais pour causer la mort d’un enfant de 3 ans, il faut qu’une dose massive ait été injectée par intraveineuse en un temps limité.
Le chlorure de potassium est quant à lui d’usage beaucoup moins courant et n’est utilisé, à faibles doses, que dans le traitement certains troubles graves liés au manque de potassium. Mais là où le bât blesse, c’est que ce produit dangereux est régulièrement utilisé pour certains avortements puisqu’à partir d’une certaine dose il entraîne un arrêt cardiaque. C’est également l’injection de ce produit qui a tué Chantal Sébire. Alors ? Erreur journalistique ou volonté délibérée de ne pas trop parler d’un produit utilisé par des médecins pour tuer des enfants dans le ventre de leur mère ? La mort d’un enfant de 3 ans à la suite d’un acte médical est dramatique et révoltante. Celle d’un enfant à naître l’est tout autant."
MJ