Artiste flamande née en 1964 à Gand est très marquée par l’iconographie chrétienne. Les corps torturés racontant le martyr des saints et la passion du christ seront une forte source d’inspiration pour elle, ainsi que les quartiers de viande que son père équarrissait dans sa boucherie. Elle commence à connaitre le succès et une forme de reconnaissance à partir de la biennale de Venise de 2003 ou elle exposa « le cheval noir », cheval à l’agonie tête base sur une table d’acier. L’espace Claude Berri à Paris l’a accueillie pour une exposition en cette fin d’année 2008.
Le cheval est l’animal de prédilection de cette artiste, la confrontation homme-animal et homme-cheval en particulier. Mais elle met en scène également l’homme ou les arbres ou sont mis en exergue la souffrance, le désir, la dualité de la vie et de la mort.
En 2000 pour le musée éponyme de Ypres elle crée une œuvre mettant en scènes 5 chevaux de plâtrescouchés au sol et recouverts de peaux tannées cousues, sans bouches ni yeux; Flanders Fields, inspirée des photos de la première guerre mondiale que l’artiste a pu voir. Chevaux en plâtre, en polystyrène, pendus dans des arbres, ou agonisant au sol, chevaux hybrides, femme au cheveux de crins, ce thème est récurent dans son œuvre.
B. De Bruyckere fabrique des monstres humains ou équins, ainsi elle coud ensemble deux peaux de chevaux évocateurs de massacres guerriers.
Berlinde de Bruyckere artiste contemporaine expose à travers le monde de la Tate Gallery de Londres, à la Powerplant de Toronto en passant par l’espace Claude Berri à Paris.
Loin de laisser indifférent certains lui rendent hommage à leur tour comme le couturier Felipe Oliveira Baptista dans son défilé haute couture été 2007. Il s’est en effet selon ses dires inspiré de l’œuvre de l’artiste belge pour crée sa collection ayant pour leitmotiv le cheval.
Photo par M6 info
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