photo credit: Benoît Dandonneau
On s’endormait sur la banquise
C’était fumeux
Tant mieux
On parlait d’automne et de celle qui suivrait qui ferait tinter la grosse cloche on savait comme l’aube précède le noir que le vent t’emporte avant d’aller mieux
On s’endormait sur la banquise
C’était heureux
Mon voeu c’est de prendre ta main pour celle qu’elle est de recouvrir tes doigts mais pas de neige non d’or pour celle qui inspire qui convoque la légèreté la brise amuse l’instant
On s’endormait sur la banquise
On était deux
On est toujours deux