Le conflit israélo-palestinien dure depuis des décennies. Comme le dit bien Pierre Floglia sur le site de Cyberpresse.ca un journal canadien de Montréal «mille ans avant Jésus-Christ, la Palestine était le royaume du roi David. C'est pour cela qu'à la fin du 19e siècle les juifs de plus en plus persécutés en Europe se sont repliés vers leur terre ancestrale…
…La Paslestine, c'est chez eux, voilà. Au sortir de la guerre, 700 000 juifs sont revenus sur la terre promise mais promise par qui, à qui ?…En 1947, les Nations unies ont donné une moitié de la Palestine à Israël, l'autre moitié aux Arabes. »
De guerre en guerre, de colonisation en mur d'enceinte, la surface des terres réservées aux Arabes est passée de 50 % à 10 % ! Pierre Foglia commente : «Je vais vous dire ce que je comprends. Je comprends que Juifs et Arabes se disputent cette terre depuis si longtemps que les premiers ont humilié si souvent les seconds et que les seconds sont piégés dans une haine inextinguible qu'il ne peut pas y avoir d'issue sur le terrain…»
«Ce n'est pas vrai qu'il n'y a pas de solution. Il y en a. Connue. Cent fois envisagée. Chacun chez soi. Les Israéliens qui renoncent à leurs colonies, les Paslestiniens qui renoncent à tous ces villages, ces villes comme Haïfa qui étaient Arabes et qui rêvaient de redevenir palestiniens…»
Et Pierre Foglia de mettre en cause les Etats-Unis «qui doivent cesser d'être scandaleusement toujours dans le même camp. Protecteurs d'Israël, bien sûr.»
On lira avec intérêt le communiqué du bureau national du Parti socialiste sur cette question difficile, passionnelle, tragique même puisque des centaines de morts et de blessés (essentiellement du côté palestinien) sont déplorés depuis le début de ce nouvel état de guerre.
«Le Parti socialiste a toujours poursuivi une politique pour une paix durable au Proche-Orient fondée sur la création d’un Etat palestinien viable et l’assurance de la sécurité pour l’Etat d’Israël, deux Etats qui coexistent et se reconnaissent mutuellement. C’est au regard de cet objectif que le PS considère qu’il n’existe pas de solution militaire à cette situation mais seulement une solution politique. Il condamne aujourd’hui fermement l’intervention terrestre israélienne en réponse aux tirs de roquettes du Hamas sur le Sud d’Israël qu’il a toujours condamnés.
Aujourd’hui, l’offensive militaire continue et fait des centaines de morts et de blessés dans la population civile à Gaza, qui connaît une situation humanitaire effroyable. Cette escalade de violence met en danger toute la région, et, au-delà, peut avoir des répercussions jusque dans notre pays. Le Parti socialiste exige un cessez-le-feu immédiat, un couloir humanitaire, le retrait des troupes israéliennes hors de Gaza, l’arrêt des tirs de roquette sur Israël et l’installation d’une force internationale de protection.
Les socialistes demandent au Président de la République et au gouvernement français de porter au Conseil de Sécurité de l’ONU de manière coordonnée avec l’Europe, l’exigence d’une résolution contraignante pour les deux parties sous peine de sanctions. Ils considèrent que toute la communauté internationale doit se mobiliser pour aider les protagonistes à trouver une solution de paix durable dans la région.
Au-delà, le Parti Socialiste souhaite que l’action diplomatique de la France puisse se développer dans le cadre européen et travailler avec à la nouvelle administration américaine pour trouver ensemble une solution internationale pérenne au Proche-Orient. Il propose une réunion exceptionnelle du Parti socialiste européen (PSE) pour aboutir à une position commune des socialistes dans toute l’Europe.»