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L’origine de la capoiera

Publié le 09 janvier 2009 par Imaginarts @imaginarts

La Capoeira est un sport brésilien d’origine Africaine. Elle trouve ses origines dans la communauté des esclaves africains venus principalement du golfe de guinée, du Mozambique et de l’Angola

SON ORIGINE

En 1500, les portugais investissent le Brésil et développent de nombreuses cultures en particulier celle de la canne à sucre. Pour mener à bien l’exploitation des terres, de riches colons réduisent des hommes à l’état d’esclaves. Ils commencent tout d’abord par les indiens mais ceux-ci sont trop vulnérables aux maladies européennes. 

Au XVIè siècle : Les colonisateurs européens du Nouveau Monde commencent la déportation des esclaves d’Afrique. Les portugais pratiquent la traite principalement en Angola, en Guinée et vers la côte sous le Vent, appelée aussi côte des Esclaves, de l’embouchure de la Volta à celle du Niger. Aujourd’hui encore au brésil, on se souvient des noms de ces peuples : Bantu, Gêge, Nagô A toutes les époques, ils ont cherché à reconquérir leur liberté. Cependant, ils ne pouvaient obtenir aucune des armes de l’époque, ils ont donc, à partir de leur traditions, développé un art de défense qui utilise uniquement les ressources du corps. Pour ne pas montrer leurs intentions de combat lorsqu’ils s’entraînaient, ils pratiquaient les mouvements sous l’apparence d’une danse tribale appelée “danse du zèbre” ou “N’golo”. Les mains attachées, ils utilisaient seulement les pieds. Les maîtres et les surveillants, à les voir, n’imaginaient pas le danger que représentait cette danse et qu’elle cachait toute la révolte et le désespoir des esclaves.  

La capoeira est sans doute née ainsi ; en tapant des mains, en chantant des chansons aux paroles allusives, en dansant. Elle maintenait avec la perspective de la fuite, de la révolte et de la liberté, la dignité des Nègres du Brésil.

L’HISTOIRE DE LA CAPOEIRA

La Capoeira trouve ses origines dans la communaute des esclaves africains en rebellion. Certains d’entre eux fuient les plantations et se regroupent dans les montagnes où ils unissent rites et croyances pour lutter contre leurs maîtres.

Les autres esclaves se cachaient au bord des chemins où la repousse des herbes leur permettait de se dissimuler et s’entraîner à leur art. Cette repousse d’herbes sauvages s’appelle en portugais “capoeira”. C’est une origine probable de ce nom.
Vers 1789, le mot capoeira gem apparaît dans les registres de la police de Rio de Janeiro. Ces “exercices de lutte et de dextérité corporelle” pratiqués par des Nègres esclaves ou libres inquiètent l’autorité. Bien qu’aucune loi n’interdise la pratique, les capoeiras sont persécutés. Les suspects sont poursuivis et cruellement fouettés.
La capoeira va survivre, cachée, jusqu’en 1937.

Au début du 20ème siècle, à Bahia c’est sur les places publiques, lors des manifestations religieuses importantes (festa de Santa Barbara, festa da Conceiçao, festa de Boa Viagem, festa do Bomfim…) que les joueurs de capoeira se retrouvent malgré la répression des autorités (Pedro de Azevedo Gordilho dit “Pedrito”, devint célèbre pour la persécution qu’ils mène auprès du candomblé et la Capoeira). A Rio de Janeiro, c’est dans la maison (surnommée la pequena Africa) de Hilária Batista de Almeida, Tia Ciata, bahiannaise, native de Cachoeira que sont organisés des rodas de samba, batuque et capoeira, manifestions que l’on qualifient maintenant de resistance musicale face à la marginalisation du noir de l’époque.
En 1993, le mouvement de reconnaissance de la Capoeira, comme partie intégrante de la culture brésilienne se poursuit, les maîtres et enseignants s’organisent et se structurent, l’enseignement se développe dans les écoles. Les premières fédérations de Capoeira, celles des Etats de Sao Paulo, de Paranà, et Rio de Janeiro furent intégrées à la Confédération Brésilienne de Pugilisme.

Le développement des Fédérations a permis la création en 1993 d’une organisation propre à la Capoeira, la Confédération Brésilienne de Capoeira. Cette Confédération peut se préoccuper librement de la musique et des règles traditionnelles, qui étaient négligées dans le cadre d’une Confédération de sports de combat. La capoeira est bien plus qu’une simple pratique sportive.

source : www.axecapoeirafrance.com

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