Magazine Humeur

Dur à cuir

Publié le 05 janvier 2006 par Brunoh
Pour sa dernière émission de l’année, Dimanche 11 décembre, Marc Olivier Fogiel nous a ressorti Bernard Lavilliers du placard. Avec un sujet extraordinaire de profondeur : la symbolique du port des vêtements en cuir. Car le cuir, chez les rockers et assimilés, revêt un tout autre sens que chez nous autres, vulgum pecus. (enfin, plutôt chez vous autres, d’ailleurs, parce moi je ne suis pas vulgum, et encore moins pecus : huit ans de latin feront toujours la différence).
Mais revenons à nos moutons, et plus précisément à leur peau.
Parce qu’une fois tannée, teintée, et posée sur les épaules de Bernard Lavilliers, la peau de bête se transformerait, paraît-il, en symbole de « sensualité virile » (sic).
Alors je sais pas pour vous, mais pour moi, Lavilliers, avec ses frisettes à la Julien Lepers et sa boucle d’oreille, il représenterait plutôt la version française et bodybuildée de Tom Jones (mais si, vous savez qui c’est : le vieux qui chantait « sex bomb », il y a quatre ou cinq ans). Bref pour la sensualité virile, il repassera (en plus, je me demande ce qu’il foutait dans cet avion avec Salvatore Adamo, ceux qui ont suivi l’émission comprendront). Je sais, vous vous dites : « si Bernard Lavilliers était en face de lui, il ferait moins le malin, cet avorton de chroniqueur ». Alors, d’abord je ne vous permets pas de me parler sur ce ton, et ensuite je vous signale qu’il faudrait encore qu’il puisse me rattraper, la rock star sur le retour : je cours suffisamment vite, et c’est pas avec son pantalon en cuir moule b… qu’il parviendrait à faire des exploits en matière de course de vitesse. Parce que le cuir, c’est pas pratique. Et je sais de quoi je parle. J’ai une voiture avec des sièges en cuir, par exemple. Et bien, c’est froid l’hiver, ça colle l’été, et ça pue tout le restant de l’année. Non mais sérieusement : nous sommes au XXIème siècle, époque des microfibres et autres merveilles de la technologie et de la pétrochimie, et l’on continue à recouvrir nos vêtements et nos pommeaux de leviers de vitesse avec de la peau d’animal mort ! Vous trouvez ça normal ? Et pourquoi pas des duvets en plume de canard pendant que vous y êtes ?
De toute façon, j’ai essayé les dessous en cuir, et en dehors de certains clubs privés de la capitale, vous êtes parfaitement ridicule avec ce genre d’accessoire (surtout quand on vous fourgué en plus le kit complet avec les menottes et le fouet).
Personnellement, je préfère largement les dessous en dentelles, mais vous me direz que mes goûts personnels ne regardent que moi.
Par contre, si Bernard Lavilliers pouvait me présenter une (ou deux) de ses charmantes fans, qui ne l’intéresseraient pas à cause du matériau qui compose leurs petites culottes, je m’engagerais de mon côté à lui transmettre les coordonnées de toutes les peaux de vache de ma connaissance. Et, là, il ne risque pas de s’ennuyer !

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Brunoh 58 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines