Aujourd’hui, j’ai longuement mitonné mon texte de vœux RATP 2009, après avoir admiré ce matin la dernière pub des quatre lettres qui me font tous les jours leur numéro, de mon coin de 9cube aux couloirs de Saint-Lazare.
Cette pub, oh exploit marketing, a su mobiliser ce qui restait de mon temps de cerveau disponible, après avoir réussi à m’extirper de ma séance de lessiveuse matinale en Ligne 13, soit 20 minutes de transport expérienciel (message pour les créatifs de l’agence de la pub RATP « aimer la ville », peuplée de personnages virtuellement si zen qu’ils ne doivent pas connaître les petits plaisirs des métros bleus après La Fourche caudine de la Ligne 13).
Ce soir, une fois les Blondes couchées, je me suis donc précipitée sur le site www.ratpvoeux.fr.
Oh rage, oh désespoir… En qualité d’usagère de la Ligne 13, serai-je condamnée à subir les incidents techniques ratpesques jusqu’au web ? Je m’enquéris donc et clique sur « conditions et modalités ».
Mes voeux 2009 : « Une Ligne 13 sans problème technique ou autres ». L'ordinateur n'a pas aimé, trop optimiste ?
Là, un vulgaire fichier pdf (conditions.pdf), me donne enfin la réponse : mes vœux ont été censurés, par un robot en plus. Mon message, n'a donc même pas atteint la phase modérateur humain.
Argh, ce matin, au détour d’un couloir du métro parisien, j’ai donc lu une publicité mensongère.
Et si je contactais mon camarade blogueur « actualités du droit » pour un éclairage juridico-métro-humano positif ?
@ suivre donc...
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