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L'axe de l'apocalypse se rue à l'assaut du camp de concentration de Gaza...

Publié le 13 janvier 2009 par Tanjaawi

Chroniques de la Palestine occupée:

A la tombée de la nuit, le 27 décembre 2008, l'Axe de l'Apocalypse, s'est ébranlé.
Les portes de l'enfer se sont ouvertes.

Le ciel s'est embrasé, la terre a tremblé.

La bête, habitée par une rage jubilatoire, progresse dans la nuit.

Inhumaine.

Une longue théorie de métal et de fracas. Ses naseaux crachent le feu. Ses pattes avancent , avancent toujours, impitoyablement ... De monstreux hannetons de fer, carcasses d'acier, sans cervelle, sans coeur, sans pitié, broient le silence et la nuit.

Le ciel est vide, la terre est vide. Personne. La victime est seule. Nue. Livrée aux mâchoires d'acier de la bête . La mort attend. La mort est toujours là, fidèle compagne de la bête.

Solitude et désespoir de l'agonisant.

Golgotha d'un peuple.

La bête avait flairé sa proie, la plus facile, la plus proche, la plus désarmée, la plus abondante. C'est qu'elle avait très faim. Depuis six mois, elle piétinait et ruminait le festin à venir. Les élections sont proches et elle avait hâte de humer le délicieux fumet des entrailles humaines.

Chaque élection aiguise sa faim. Chaque scrutin est une érection. Le sang attise sa soif et multiplie sa jouissance. Elle rêve d'engloutir d'une seule lampée les membres sanguinolents des enfants palestiniens.

Orgasme et férocité confondus.

L'axe de l'apocalypse se rue à l'assaut du camp de concentration de Gaza...

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La bête est sereine. Elle n'en est pas à son coup d'essai. Certaine de son bon droit , elle avance, bourreau rageur décidé à briser, à réduire en bouillie, en charpie, la vaillante résistance d'un peuple martyrisé depuis plus de soixante ans, même s'il lui faut pour cela pulvériser une grande partie de la population du plus gigantesque camp de concentration jamais ouvert sur la planète.

La bête est confiante. Les cadavres qu'elle accumule n'entament en rien son indignation colérique. Elle crie à tue-tête qu'elle se défend contre une troupe de Démons et que son action criminelle est un acte d'auto-défense.

La bête est tranquille. Elle sait que son principal complice la soutient de toute la force de ses munitions et de son argent. Que des complices subalternes sont à ses ordres. Que d'innombrables petits complices, fourmis de l'ombre, activent leurs millions de mandibules menteuses dans tous les médias du monde. [1]

Ses arrières sont assurés. Depuis plus d'un demi siècle, elle grignote le gâteau palestinien mètre carré par mètre carré, colline par colline. Ses griffes grapilleuses s'emparent inexorablement des meilleures parcelles, des sources , des nappes phréatiques, des richesses naturelles... [2]

L'axe de l'apocalypse se rue à l'assaut du camp de concentration de Gaza...

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La bête n'aime personne qu'elle-même. Elle fait corps avec une idole pour elle tout seule, qui a supplanté la divinité universelle des temps anciens . Une idole violente, colérique, injuste, vicieuse, incitant au vol et au brigandage . Elle prend appui sur les paroles funestes que des prêtres-scribes itinérants, créateurs au VIe siècle avant notre ère de cette idole tribale, ont prêtées à un Moïse imaginaire. Ils ont fait dire à leur idole :

" Lors donc, Jahvé, ton Dieu te fera entrer dans le pays qu'il a juré à tes pères, Abraham, Isaac et Jacob de te donner: villes grandes et belles villes que tu n'as pas bâties, maisons pleines de toutes sortes de biens que tu n'as pas remplies , citernes creusées que tu n'as pas creusées, vignes et oliviers que tu n'as pas plantées, et tu mangeras et te ressassieras . " [Deutéronome, VI:10, trad. Osty]

Je ne rappelle que pour mémoire les exhortations à l'extermination des peuples vaincus et de ceux dont on veut s'approprier les biens . Le parallélisme saute aux yeux avec les innombrables brimades et les tentatives d'extermination des Palestiniens aujourd'hui. [Voir Deut 20 13 , Deut 25 , Josué 6 2, Josué 8 24-25]. etc.

Ces textes ne résument pas toute la religion juive qui contient également des passages spirituels issus des préceptes de la sagesse universelle la plus ancienne, inspirée du Livre des morts de l'Egypte antique et qui, tels des icebergs, ont surnagé par miracle dans les écrits collationnés et ajoutés au sixième siècle, ainsi que d'innombrables appels des prophètes - d'ailleurs tous assassinés - à une spiritualité commune à toutes les religions de la terre et donc ouverte à la compassion envers tous les hommes. Aux âmes spirituelles, tout est spirituel, y compris les passages les plus violents, qu'elles interprètent allégoriquement ou symboliquement .

Il est impossible d'occulter le fait que des injonctions racistes figurent aussi dans les textes bibliques et les esprits rustiques les comprennent à leur niveau. Or, ce sont les passages les plus cruels que certains commentateurs talmudistes et les sionistes ont retenus et notamment les passages décrivant les génocides bibliques et les exécrations des étrangers. Ils leur servent à justifier théologiquement leur politique de spoliation des Palestiniens. [3]

L'histoire se répète. Aujourd'hui, comme hier, le vol, l'appropriation par la violence des propriétés et des maisons d'autrui, les assassinats sont jour après jour le calvaire quotidien des victimes palestiniennes, entrecoupé de bouffées de fureur ravageuse et de déchaînements criminels. [4]

La vue d'une autre espèce insupporte la bête sioniste. Apartheid, expulsions, expropriations, colossal mur de béton protègent sa pureté. Année après année elle accable ses proies de sa brutalité.

Pour la seconde fois, elle s'est installée dans des villes et des maisons qu'elle n'avait pas construites. [5]

L'axe de l'apocalypse se rue à l'assaut du camp de concentration de Gaza...

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Alors, le colon arrogant, imbibé dès l'enfance de la certitude d'être d'une essence supérieure parce qu'il serait "élu" par cette idole-là, qui exprime, en réalité, sa propre brutalité, arrive du fond des steppes de l'Asie ou de la pampa argentine et crie aux légitimes propriétaires: "Cette terre est à moi, déguerpissez. C'est mon dieu qui me l'a donnée!" [6]

C'est cet arrière-monde théologico-politique qui seul explique le spectacle inhumain et barbare du déchaînement actuel contre les autochtones que la bête militaire cherche à exterminer par tous les moyens en sa possession. [7] Certains commentaires figurant dans le Talmud sont tellement odieux et méprisants pour le reste de l'humanité, qu'on est dégoûté de seulement les lire .

Le monde, oublieux et ignorant, détourne la tête, ou "regarde de côté", comme du temps des ghettos et camps de concentration nazis. Mais Deir Yassin, Lydda, Qalqilia, Sabra et Chatila, Jenine, Beit Hanoun et tant d'autres se souviennent ...

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Cadeau de Noël aux enfants de Gaza: du plomb durci.

Dérision et cynisme.

La toupie en plomb durci de la comptine de l'auteur pour littérature enfantine Haïm Nahman Bialik (1873-1934) est le cadeau machiavélique qui fait exploser la tête et le coeur des enfants de Gaza.

La bête s'est déchaînée. Le sang et la mort partout. La terre, la mer, le ciel crachent le feu. Du nord au sud et de l'est à l'ouest, bombes au phosphore blanc, bombes à l'uranium appauvri, bombes à fragmentation afin que les ravages se poursuivent dans le temps, missiles de toutes tailles et de toutes natures s'abattent sur un ghetto hermétiquement clos.

La bête traque et frappe sans discrimination une population captive. Elle se rue sur tout ce qui bouge, n'épargne rien ni personne, maisons, hôpitaux, immeubles collectifs, écoles, centrales téléphoniques, cliniques volantes, ambulances, ministères, bâtiments administratifs sont impitoyablement ciblés. Les ponts et les routes sont ravagés. Même les ânes sont visés. Hommes, femmes, enfants, nourrissons, secouristes, blessés, agonisants, personne n'est épargné.

Un carnage.

Le Liban se souvient de son précédent déchaînement meurtrier. Des centaines bâtiments en ruines ou menacés de démolition. Aujourd'hui, de nouveau, une rage de destruction l'anime... Que rien ne reste debout ou intact après son passage dévastateur. Ruine, misère et chaos partout , tel est son but.

Que la vie des survivants, horde de mendiants errant dans des ruines fumantes, soit si insupportable qu'ils se suicideront ou émigreront.

Qu'ils disparaissent enfin de la surface de "notre" terre, crie la bête! [8]

Tel est son rêve fou.

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Nouvelle vache sacrée, la bête crache impunément la mort sur une population piégée derrière des barbelés. Parquée comme du bétail avant l'abattoir.

Le plus grand ghetto de la terre.

Une prison à ciel ouvert.

Un camp de concentration soumis à la famine et aux privations de soins, d'éducation et de liberté.

Armée jusqu'aux dents elle se proclame victime éternelle et brandit haut et fort à chaque instant le bouclier des souffrances endurées par des ancêtres et commis ailleurs, en d'autres temps, par d'autres pays, dans d'autres circonstances.

Intouchable.

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Peu importe, si ce n'est toi, c'est donc ton frère. L'âme sereine, la bête se venge sur la population qu'elle dépouille aujourd'hui sans vergogne, de malheurs anciens et qui ne sont aujourd'hui pour elle, que des images ressassées, ressassées, ressassées...

Elle tue en état de légitime défense.

Elle vole en état de légitime défense . [9]

Elle empêche l'accès de la Croix Rouge et du Croissant Rouge aux innombrables blessés et cadavres qu'elle provoque en état de légitime défense.

Elle transforme les victimes qu'elle dépouille en immondes agresseurs de son droit légitime à la tranquillité. [10]

Ses frappes sont chirurgicales, mais par un effet du satanisme et du machiavélisme bien connu de terroristes capables d'influencer les lois de la balistique, les bombes et les missiles zigzaguent dans les nues et frappent des écoles, des hôpitaux, des ambulances, des immeubles bourrés d'enfants et de civils terrorisés, des camps de réfugiés...

La bête piétine de ses gros sabots et sous les chenilles de chars monstrueux conduits par d'héroïques tueurs d'enfants, les lois de la guerre et toutes les résolutions humanitaires des instances internationales qui condamnent sa brutalité et ses exactions. Elle éructe son dédain face à l'indignation universelle et continue gloutonnement à avaler tout ce qui passe à sa portée.

Gaza n'est pas un Etat, Gaza n'a pas d'armée, même si les résistants disposent de quelques armes acheminées en contrebande. Il s'agit donc d'une guerre contre des résistants et des civils qui luttent pour leur liberté et contre des spoliations continuelles et à une purification ethnique institutionnalisée. Ce combat-là est parfaitement conforme aux lois internationales [11] , alors que le massacre délibéré de civils est un crime de guerre. La purification ethnique qui l'accompagne en fait un crime contre l'humanité et un génocide. [12]

Avec une efficacité redoutable, la vache sacrée réactive, grâce à ses innombrables pseudopodes dans le monde entier, la culpabilité des auteurs et des complices des crimes antiques. Il en résulte une solidarité des Etats européens dont la lâcheté n'est plus à démontrer, une impunité et une immunité internationales devant des actes inhumains qui permet aux massacres de faire rage à Gaza, en dépit de l'indignation de plus en plus furieuse et horrifiée des peuples du monde entier révulsées par le carnage et la bestialité.

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La bête a patiemment tissé un réseau de lois discriminatoires dont le caractère raciste n'est révélé qu'à une analyse minutieuse de leur contenu . Il faut les chercher dans les lois sur le retour, sur la citoyenneté, sur le droit d'entrer en Israël , dans le règlement des taxes concernant l'acquisition des biens, le soutien du gouvernement aux jeunes couples, les programmes d'études, les inscriptions dans les écoles et les universités, les dépenses publiques pour des écoles,le prix de l'eau ou de l'électricité doublé pour les non-juifs, toutes mesures racialistes et pénalisantes pour les populations au sang impur. [13]

Racisme, vol des terres, vol des maisons avec la complicité du gouvernement, violence et brimades quotidiennes, checks points, injures de la soldatesque et de colons arrogants venus des quatre coins du monde, le dernier assaut de la bête n'est que le point d'orgue d'une politique inhumaine menée avec une persévérance et une logique implacables depuis plus d'un demi siècle.

Rouleau compresseur parfaitement huilé .

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La bête sioniste est brutale, mais rusée. Elle torture les mots comme elle tourmente ses victimes. Son imagination fertile lui a permis d'inventer une nouvelle maladie: la pestifération.

Tout opposant intérieur à ses spoliations se voit qualifié du terme infamant de "terroriste", lequel mérite l'extermination immédiate.

Tout critique de sa révoltante barbarie est baptisé "antisémite" et se voit condamné à la mort civile par l'innombrable armée des petites mains qui oeuvrent dans l'ombre à son service.

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Le lion se défend contre le moucheron. Un monstre infâme, ignoble, abominable qui grouille et se multiplie à vue d'oeil, l'empêche de dormir et de jouir paisiblement de ses rapines .

La démographie est l'obsession secrète de la bête. Son cauchemar.

Le plomb est trop doux contre la marmaille palestinienne, il faut au moins du plomb durci. Mais l'idéal est la bombe à uranium appauvri qui vous réduit instantanément les cadavres en petit tas de cendres. [14]

Plus besoin de four crématoire.

On n'arrête pas le progrès!

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Mais la ruse suprême, la "mère de toutes ses ruses" fut . l'évacuation de Gaza d'un petit groupe de squatters de la portion la plus fertile de cette microscopique et populeuse bande sableuse.

Une pluie d'éloges a inondé le tueur en chef des précédentes expéditions sanglantes. On aimerait croire que l' hibernation comateuse dans laquelle il est maintenu depuis trois ans n'empêche pas les remords de le harceler.

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Depuis ce simulacre , les meneurs et faiseurs d'opinion du monde entier dénoncent à cor et à cri l'ingratitude d' indigènes pervers qui, en récompense d'un "acte généreux" pilonnent sauvagement les pauvres habitants d'une nation innocente.

Pendant ce temps, assurés de l'efficacité de la propagande universelle, leurs dirigeants passent ouvertement aux aveux : Don Weisglass, un conseiller important d'Ariel Sharon déclare tranquillement: " Le désengagement [de Gaza] est en fait du formaldéhyde (Méthanal ou Formol : gaz soluble dans l'eau et utilisé comme désinfectant, ndt). Il fournit le formaldéhyde nécessaire pour qu'il n'y ait pas de processus politique avec les Palestiniens… Le paquet total qu'on appelle l'état palestinien a été enlevé de notre agenda, indéfiniment. "

Voilà qui est clair. La bête n'a jamais eu l'intention de desserrer son étau et d'envisager sérieusement de reculer d'un seul mètre carré. [15]

La population regroupée dans une cage, il sera plus facile de cogner sur une race inférieure de sous-hommes. A force de prendre des coups, cette viande coriace finira bien par prendre la consistance d'un caramel mou. [16]

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Depuis que les colons ont été expédiés sur de nouvelles terres volées en Cisjordanie, les formes les plus perverses de pressions et de violences sont expérimentées dans la cage de Gaza avec la complicité des Etats européens et du grand allié d'outre-Atlantique.

Les mots manquent pour décrire le cynisme des punitions collectives dont la principale est d'empêcher la nourriture d'entrer en quantités suffisantes pour nourrir une population assiégée. "L'idée est de soumettre les Palestiniens à une cure d'amaigrissement mais sans les amener à mourir de faim. " jubilait Dov Weissglas, un des loups de la meute carnassière, déjà cité plus haut .

La population de Gaza a été totalement coupée du monde par terre, par mer, par air, sans nourriture et sans eau suffisantes, souffrant des affres de la faim et des maladies, du manque de médicaments et des attaques incessantes de la soldatesque et des avions israéliens. Harcelée, soumise à des bombes assourdissantes, au bruit incessant de drones qui tournent jour et nuit au-dessus des têtes et qui terrorisent tout le monde et surtout les enfants.

Tant mieux, c'est le but de l'opération, jubile la bête.

Et maintenant le carnage.

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Et pendant ce temps, les "pays frères" multiplient les réunions, les concertations, les plans, les trahisons, les compromissions ...et bla bla bla, le tout assaisonné d'impuissance et d'hypocrites apitoiements. [17]

Et pendant ce temps, Mahmoud Abbas devient le nouvel administrateur du "Judenrat" de Cisjordanie , c'est-à-dire de l'organisme officiel unique qui administre les affaires internes des différents banthoustans entourés de barbelés et de murailles. Les nazis avaient en leur temps confié l'administration des ghettos en Pologne aux juifs eux-mêmes et c'est la police juive des ghettos qui triait les "Stücke", les "unités" à livrer aux Allemands.

Alors que la population palestinienne est martyrisée et exterminée, Mahmoud Abbas multiplie les bizous et les salamecs aux occupants, l'air heureux et prospère, la mine hilare. Comme ce fut le cas dans le ghetto de Varsovie, il n'est rien d'autre qu'un vieux chef corrompu et impuissant d'une administration qui met en oeuvre les directives reçues des autorités d'occupation.

La bête est soulagée, depuis que le vainqueur des dernières élections a été déclaré pestiféré par son complice principal et la horde des valets à son service , son rival perdant, passé au service de l'occupant assure la police du ghetto grâce au financement et à l'armement fourni par le maître auquel il s'est soumis. C'est donc la police interne du "Judenrat de Cisjordanie", payée et équipée par l'occupant, qui pourchasse et emprisonne les résistants dans les ghettos disséminés du petit territoire transformé en gruyère .

Et pourtant...

Il fut un temps où Mahmoud Abbas était un militant anti-sioniste virulent et un intellectuel engagé comme le prouvent les essais universitaires datés de 1984, " L'envers du décor : les relations secrètes entre le nazisme et le sionisme " dans lesquels il discute des liens secrets qui existaient entre les nazis et la direction du mouvement sioniste. Deux ans plus tard, une étude a complété cet essai . Elle fut présentée au Collège oriental de Moscou, puis publiée en arabe par les éditeurs Dar Ibn Rushd à Amman, en Jordanie. [18]

Le pouvoir corrompt. La rivalité aveugle . Aujourd'hui, ses rapports avec les sionistes sont plus qu'affectueux. N'est-il pas allé jusqu'à condamner les résistants de Gaza, accusés d'être les responsables du déclenchement d'un massacre dont il sait pertinemment qu'il était préparé depuis plus de six mois?

Les résistants de Gaza sont donc seuls face à la monstrueuse machine de guerre déployée par la bête.

Ecrasés.

Assassinés.

Trahis.

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Aujourd'hui, même les pierres pleurent.

Si tu n'es pluie, mon amour
Sois arbre rassasié de fertilité, sois arbre
Si tu n'es arbre mon amour
Sois pierre saturée d'humidité, sois pierre
Si tu n'es pierre mon amour
Sois lune dans le songe de l'aimée, sois lune.

[Ainsi parla une femme à son fils lors de son enterrement]

Mahmoud Darwich

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Le monde ne laissera pas la victoire à la bête. Les sociétés civiles dressées dans le monde entier contre l'immoralité et la barbarie de l'agresseur et la lâcheté de leurs gouvernements ne laisseront pas un génocidaire jouir de ses crimes.

Car ce dernier assaut de l'axe de l'apocalypse n'est pas un simple coup de colère ou un acte d'auto-défense comme le martèlent tous les perroquets-lecteurs de dépêches de la presse écrite et parlée, qui se qualifient pompeusement de "journalistes". Il a été mûrement réfléchi et minutieusement planifié . Tout le monde l'admet aujourd'hui .

En marge de la rivalité électorale qui anime les dirigeants de la bête militaire, une logique implacable continue de se déployer. Le monde occidental feint de croire qu'il existerait une solution politique et baratte des projets à un ou deux Etats dans des conférences, des réunions, des colloques, des séminaires et tutti quanti, auxquels la bête se prête complaisamment. Grapiller du temps comme elle grapille des terres. Judaïser Jérusalem, installer le plus de colons possible sur les terres volées, sont des faits accomplis qui rendraient impossible le retour en arrière, si telle avait jamais été son intention.

Le monde oublie simplement de lire les écrits et les déclarations les plus claires des dirigeants sionistes pour se persuader qu'ils n'accepteront jamais la réalisation d'un Etat palestinien autonome et viable. Ils ne l'ont pas accepté dans le passé, ils ne l'acceptent pas aujourd'hui, ils ne l'accepteront pas demain.

Voir : Israël et son cadavre

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Il n'y a pas de solution politique au chaos du Moyen-Orient, tout simplement parce qu'Israël ne fonctionne pas sur le mode politique commun aux nations civilisées modernes. [19] Son véritable programme est théologique et financier, l'habillage démocratique de son fonctionnement est un leurre. Contre vents et marées, il poursuit le rêve d'établir "Eretz Israël" , le "grand Israël", l'Israël imaginaire décrit dans les textes bibliques et de s'approprier les richesses gazières off shore de la Palestine et il se moque ouvertement des innombrables résolutions de l'ONU qui condament ses exactions. [20]

Voir: Ils ont crucifié Marianne... Les nouveaux exploits de Tartuffe en Palestine

Comme le disait clairement un de ses anciens dirigeants: " La carte actuelle de la Palestine a été dessinée sous le mandat britannique. Le peuple juif possède une autre carte que les jeunes et les adultes doivent s'efforcer de mener à bien: du Nil à l'Euphrate " . [21]

Certes , il lui faudrait pour cela s'approprier tous ces territoires et les vider de la totalité de leurs habitants ou les asservir. Et alors, où est le problème, se dit la bête en son for intérieur? Mais en attendant, l'élimination du Hamas - donc de toute résistance- puis la création d'un nouveau Judenrat lui semble un objectif atteignable. Mohammed Dahlan fut longtemps l'homme prévu pour cet emploi avant de se faire expulser du territoire de Gaza après l'échec de son putsh préparé, équipé et payé par les néocons états-uniens.

C'est pourquoi la guerre est le seul programme politique de la bête militaro-sioniste. Israël est tout entier une armée servie par un Etat. Première étape, l'Irak. Grâce à ses puissants relais outre-Atlantique, il a réussi à convaincre le grand allié que le dépeçage de l'Irak était profitable à leurs intérêts communs. L'échec au Liban fut le premier blocage du train infernal. La locomotive tente de reprendre son élan à Gaza. Et de nouveau, les Etats-Unis participent activement à la guerre prenant les Palestiniens en tenaille du côté de l'Egypte, complice de l'opération. 22

Le danger des qassams et autres fariboles destinées à occuper la galerie et à vrombir sur les ondes est brandi pour masquer le double projet souterrain qui mobilise toutes les énergies et les actions de la bête sioniste. Mais sa dernière éructation de brutalité face à une résistance imprévue pourrait devenir le grain de sable qui fera dérailler la machine infernale.

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Demain, Gaza renaîtra. Son martyr n'aura pas été vain. Le spectacle de la cruauté et de la barbarie de la bête, tel un coup de marteau sur la tête des sociétés civiles dans le monde entier aura réveillé tous les Etats de leur léthargie, de leur lâcheté et de leur soumission.

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Et la lumière fut...

La vérité est le pire ennemi des tyrans et des hypocrites. Le monde découvrira enfin que sous les innombrables pelures de mensonges assénés par la propagande sioniste et répercutés tels quels par une presse docile, la guerre israélienne soutenue par les compagnies gazières européennes et par leurs gouvernements est la soeur jumelle de la guerre d'Irak menée par l'Empire américain: il s'agit de dépouiller les Palestiniens d'une ressource naturelle très importante: le gaz.

L'actuelle guerre de Gaza est aussi une guerre du gaz. Le déroulement des préparatifs de guerre, ont été parallèles aux négociations menées avec British Gas (BG Group) et ses partenaires, the Athens based Consolidated Contractors International Company (CCC) , appartenant aux familles libanaires Sabbagh et Koury. Les péripéties en sont impossibles à résumer en quelques lignes et sont exposées dans le détail dans : War and Natural Gas: The Israeli Invasion and Gaza's Offshore Gas Fields, by Michel Chossudovsky.

L'axe de l'apocalypse se rue à l'assaut du camp de concentration de Gaza...

Il en ressort qu'après avoir volé la terre, la bête sioniste, a jeté son dévolu sur les richesses du sous-sol et a entrepris d'en dépouiller les Palestiniens. "The military invasion of the Gaza Strip by Israeli Forces bears a direct relation to the control and ownership of strategic offshore gas reserves" ("L'invasion de la bande de Gaze par les forces israéliennes se trouve en relations directes avec le contrôle et la possession des réserves stratégiques de gaz offshore.Il s’agit d’une guerre de conquête. De vastes réserves de gaz au large de la côte de Gaza ont été découvertes en 2000. ", écrit Michel Chossudovsky.

Après l'échec de l'installation du gauleiter Mohammed Dhalan à Gaza, la deuxième étape fut l'intense bombardement médiatique contre un Hamas victorieux du Fatah après des élections dont la régularité n'a été contestée par personne. Le Diable "Terrorisme" était aux portes de l'innocent Etat juif clamait une presse obséquieuse. L'opération mise au point par l'allié américain contre Saddam Hussein avant de lancer ses panzers à l'assaut de la Mésopatamie était cette fois bien huilée, et le mouvement Hamas - dont la naissance fut d'ailleurs favorisée par Israël lui-même - fut placé sur la liste des dangereux terroristes. L'Europe, toujours aussi lâche et soumise, a emboîté le pas .

Tout était prêt pour le bouclage du ghetto ... en attendant les bombes et le carnage afin que se réalise le projet exposé en toutes lettres par Rafael Eitan, Ancien chef des services secrets, ancien chef d'Etat-Major, membre de la Knesset jusqu'à sa mort en 2004: " Nous déclarons ouvertement que les Arabes n'ont aucun droit de s'établir sur ne serait-ce qu'un seul centimètre du Grand Israël. La force est l'unique chose qu'ils comprennent. Nous devons utiliser la force absolue jusqu'à ce que les Palestiniens en viennent à ramper devant nous. " in , Yediot Ahronot 13 avril 1983, New York Times 14 avril 1983.

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Lorsque la parole sera enfin libérée, le véritable projet et les méthodes sionismes apparaîtront en pleine lumière et la bête sera face à son destin. Comme l'allié, comparse, complice principal et pourvoyeur des instruments de la mort, n'est plus financièrement aussi fringant et que la révolte des peuples gronde, le réveil pourrait bien être plus rapide que prévu.

De l'Irak ravagé par la "plus grande démocratie du monde" à Gaza écrasée sous les bombes de la "seule démocratie du Moyen Orient", la propagande des sionistes, des néocons et de leurs innombrables relais dans tous les médias , sera impuissante à masquer "l'horreur démocratique" que ces "démocraties-là" inspirent aux peuples du monde entier.

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Notes

[1] " Chaque fois que nous faisons quelque chose, vous me dites que l'Amérique [USA] fera ceci ou fera cela… Je vais vous dire quelque chose de très clair : ne vous préoccupez pas de la pression de l'Amérique sur Israël. Nous, le peuple juif, contrôlons l'Amérique, et les Américains le savent ". Le Premier Ministre israélien, Ariel Sharon, 3 octobre 2001, à Shimon Peres, reporté sur la radio Kol Yisrael.

[2] Ariel Sharon en 1998: "Chacun doit bouger courrir, et s'emparer d'autant de collines qu'il est possible pour agrandir les colonies, car tout ce qu'on prendre maintenant restera à nous... Tout ce que nous ne prendons pas par la force restera à eux." Ariel Sharon , Ministre israélien des Affaires étrangères, s'exprimant lors d'un meeting des militants du parti d'extrême-droite Tsomet, Agence France Presse, 15 novembre 1998.

[3] " [Les Palestiniens sont] des bêtes marchant sur deux pattes. " Menahem Begin, discours à la Knesset, cite dans Amnon Kapeliouk, "Begin and the Beasts". New Statesman, 25 juin 1982.

"Le sang juif et le sang des "goys " ne sont pas les mêmes " *( Goy ou goï: expression utilisée par les Israélites pour désigner les chrétiens ou plus généralement ceux qui ne sont pas juifs). Le rabbin israélien Yitzhak Ginsburg, concluant que "tuer n'est pas un crime si les victimes ne sont pas juives". Jerusalem Post, 19 juin 1989

" Il y a un écart énorme entre nous [Juifs] et nos ennemis. Pas seulement dans la capacité, mais dans la morale, culture, dignité de la vie et dans la conscience. Ils sont nos voisins ici, mais c'est comme si, à une distance de quelques centaines de mètres, il y avait un peuple qui n'appartenait pas à notre continent, à notre monde, mais qui appartenait véritablement à une autre galaxie". Le Président israélien Moshe Katsav. The Jerusalem Post, 10 mai 2001

"Les Palestiniens sont comme les crocodiles, plus vous leur donnez de viande, plus ils en veulent ." Ehud Barak, alors Premier Ministre israélien, 28 août 2000. Rapporté dans le Jerusalem Post 30 août 2000

" Lorsque nous aurons colonisé le pays, tout ce que les Arabes seront capables de faire, sera de détaler tout autour comme des cafards drogués dans une bouteille ". Raphael Eitan, Chef d'Etat major des Forces de Défense israélienne, New York Times, 14 avril 1983

[4]"Chassez la population pauvre au-delà de la frontière en lui refusant du travail. Le processus d'expropriation et de déplacement des pauvres doit être mené discrètement et avec circonspection." Théodore Herzl, fondateur de l'Organisation Sioniste Mondiale, parlant desArabes de Palestine, "CompleteDiaries", note du 12 juin 1895 .

L'un des slogans les plus persistants et trompeurs du sionisme a été créé par Israël Zangwill il y a presque 100 ans: La Palestine était " une terre sans peuple pour un peuple sans terre ". Après une visite en Palestine en 1891, l'essayiste hébreu Achad Ha-Am commenta :" A l'étranger, nous sommes habitués à croire qu'Israël est presque vide; rien n'y pousse et celui qui veut créer un pays peut aller là-bas et acheter les terres qu'il désire. En réalité, la situation n'est pas ainsi. Dans tout le pays, il est difficile de trouver une terre cultivable qui ne soit pas déjà cultivée " Israël Zangwill,écrivain br tannique animateur actif du mouvement sioniste.

[5]" Entre nous soit dit, cela doit être clair qu'il n'y a pas de place pour deux peuples dans ce pays. Nous n'atteindrons pas notre but si les Arabes se trouvent dans ce petit pays. Il n'y a pas d'autre possibilité que de transférer les Arabes d'ici à un pays voisin - tous. Pas un seul village, pas une seule tribu ne doit rester " Joseph Weitz, à la tête du Département de l'Agence Juive de Colonisation en 1940. Tiré de "A Solution to the Refugee Problem"

(6) " Si j'étais un leader arabe, je ne signerais jamais un accord avec Israël. C'est normal, nous avons pris leur pays. C'est vrai que Dieu nous l'a promis, mais en quoi cela les intéresse-t-il ? Notre dieu n'est pas le leur. Il y a eu l'antisémitisme, les Nazis, Hitler, Auschwitz, mais était-ce leur faute ? Ils ne voient qu'une seule chose : nous sommes venus et avons volé leur pays. Pourquoi devraient- ils l'accepter ? " David Ben Gourion , le premier "Premier ministre israélien", cité par Nahum Goldmann dans Le Paradoxe Juif, p. 121.

(7) "Nous devons chasser les Arabes et prendre leur place" David Ben Gourion, futur Premier Ministre d'Israël, 1937, "Ben Gurion and the Palestine Arabs", Oxford University Press, 1985.

"La colonisation sioniste doit être exécutée contre la volonté de la population autochtone. C'est pourquoi cette colonisation doit continuer seulement sous la protection d'une puissance indépendante de la population locale, tel un mur d'acier capable de résister à la pression de la population locale. Ceci est notre politique à l'égard des Arabes" […] "Une réconciliation volontaire avec les Arabes est hors de question, que ce soit maintenant ou dans le futur. Si vous souhaitez coloniser un pays dans lequel une population vit déjà, vous devez fournir une armée pour le pays ou trouver quelque riche personne ou bienfaiteur qui vous en fournirait. Sinon, abandonnez la colonisation, parce que sans une force armée, qui rendrait physiquement impossible toute tentative de détruire ou 'empêcher cette colonisation, la colonisation sera impossible, pas difficile, pas dangereuse, mais IMPOSSIBLE. Le Sionisme est une aventure de colonisation et c'est pour cela qu'elle est dépendante d'une force armée" Vladimir Jabotinsky, fondateur du courant révisionniste le plus réactionnaire dit Révisionnisme sioniste (précurseur du Likoud), The Iron Wall, 1923

(8) "Comment pourrions-nous rendre les territoires occupés ? Il n'y a personne à qui les rendre " " Il n'y a jamais rien eu de tel puisque les Palestiniens n'ont jamais existé ." Golda Maier Premier Ministre Israélien, 15 juin 1969

Président Heilbrunn: "Nous devons tuer tous les Palestiniens, à moins qu'ils ne soient résignés à vivre comme des esclaves."

«Nous devons chasser les Arabes et prendre leur place.» Déclaration de l'ancien Premier Ministre Yitzhak Shamir, lors d'un service mémorial des anciens partisans du Likoud à Tel Aviv, en novembre 90. Jerusalem Domestic Radio Service.

[9] Israël Koenig: "Nous devons utiliser la terreur, les assassinats, l'intilidation, la confiscation des terres et l'arrêt des services sociaux afin de débarasser la Galilée de sa population arabe".

(10)" La thèse du danger d'un génocide qui nous menaçait en juin 67 et qu'Israël se battait pour son existence physique était seulement du bluff, créé et développé après la guerre". Le Général israélien Matfityahu Peled, Ha'aretz, 19 mars 1972.

[11] : Le droit à l'autodétermination, à l'indépendance nationale, à l'intégrité territoriale, à l'unité nationale et à la souveraineté sans interférence extérieure a été affirmée à maintes reprises par de nombreux organes des Nations Unies, dont le Conseil de sécurité, l'Assemblée générale des Nations Unies, la Commission des droits de l'homme des Nations Unies, la Commission du droit international et la Cour internationale de justice. Le principe de l'autodétermination stipule que lorsque le droit à l'autodétermination a été supprimé par la force, le recours à la force est permis pour contrer cette situation et atteindre l'autodétermination.

La Commission des droits de l'Homme a régulièrement réaffirmé la légitimité de la lutte contre l'occupation par tous les moyens disponibles, dont la lutte armée (Résolution de la CDH No. 3 XXXV, 21 février 1979 et Résolution de la CDH No. 1989/19, 6 mars 1989) De façon explicite, la Résolution 37/43 , de l'Assemble générale des Nations Unies, adoptée le 3 décembre 1982 : "Réaffirme la légitimité de la lutte des peuples pour l'indépendance, l'intégrité territoriale, l'unité nationale et la libération de la domination étrangère et coloniale et de l'occupation étrangère par tous les moyens disponibles, incluant la lutte armée." (Voir aussi les Résolutions de l'Assemblée générale des Nations Unies 1514 , 3070 , 3103 , 3246 , 3328 , 3382 , 3421 , 3481 , 31/91 , 32/42 et 32/154 ).

[12] En 1973, révèle l'historien Israël Shahak, le Commandement de la Région centrale de l'armée israélienne distribue aux soldats une brochure qui mentionne : " Lorsque nos forces rencontrent des civils en temps de guerre ou lors d'une poursuite ou d'un raid, tant qu'il n'y a aucune certitude que ces civils sont dans l'impossibilité de nuire à nos troupes, alors, conformément à la Halakha, ils peuvent et DOIVENT ETRES TUES. En aucun cas on ne peut se fier à un Arabe, même s'il donne l'impression d'être civilisé. En temps de guerre, nos troupes donnant l'assaut sont non seulement autorisées mais TENUES par la Halakha de TUER même les civils paisibles, c'est-à-dire les civils paisibles en apparence ". La brochure a été retirée depuis mais il n'empêche que ceux qui la mettent en pratique ne sont jamais punis. (Israël Shahak Histoire juive,religion juive)

[13] Yitzhak Ginsburg, concluait que "tuer n'est pas un crime si les victimes ne sont pas juives". Jerusalem Post, 19 juin 1989

[14] : Voir Génocide à L'Uranium Appauvri à Gaza Grâce Aux GBU 39 Fournies Par Les USA -Actualisation

"A l'hôpital Al-Chifa, de Gaza, (...) , nous avons vu des victimes de ce que nous avons toutes les raisons de penser être le nouveau type d'armes, expérimenté par les militaires américains, connu sous l'acronyme DIME – pour Dense Inert Metal Explosive", ont déclaré les médecins. Petites boules de carbone contenant un alliage de tungstène, cobalt, nickel ou fer, elles ont un énorme pouvoir d'explosion, mais qui se dissipe à 10 mètres. "A 2 mètres, le corps est coupé en deux; à 8 mètres, les jambes sont coupées, brûlées comme par des milliers de piqûres d'aiguilles. Nous n'avons pas vu les corps disséqués, mais nous avons vu beaucoup d'amputés. Il y a eu des cas semblables au Liban sud en 2006 et nous en avons vu à Gaza la même année, durant l'opération israélienne Pluie d'été. Des expériences sur des rats ont montré que ces particules qui restent dans le corps sont cancérigènes", ont-ils expliqué. Un médecin palestinien interrogé, dimanche, par Al-Jazira, a parlé de son impuissance dans ces cas : "Ils n'ont aucune trace de métal dans le corps, mais des hémorragies internes étranges. Une matière brûle leurs vaisseaux et provoque la mort, nous ne pouvons rien faire." Le Monde, 12 janvier 2009

[15] "Nous sommes sortis, accompagnés par Ben Gourion. Allon a répété sa question : "Que devons-nous faire avec la population palestinienne? "Ben Gourion a levé sa main dans un geste qui voulait dire : Mettez-les dehors." Yitzhak Rabin,version censurée des mémoires de Rabin, publiée dans le New York Times, 23 octobre 1979.

[16] "Les Palestiniens seront écrasés comme des sauterelles… leurs têtes éclatées contre les rochers et les murs . » Yitzhak Shamir, Premier ministre israélien, dans un discours à des colons juifs, New York Times 1er avril 1988

«Nous devons réduire la population arabe à une communauté de coupeurs de bois et de serveurs.» Uri Lubrani, conseiller spécial de Ben-Gourion aux Affaires Arabes, 1960. Tiré de "The Arabs in Israel" de Sabri Jiryas. Description de Rabin au sujet de la conquête de Lydda après l'achèvement du plan Dalet.

"Nous déclarons ouvertement que les Arabes n'ont aucun droit de s'établir sur ne serait-ce qu'un seul centimètre du Grand Israël. La force est l'unique chose qu'ils comprennent. Nous devons utiliser la force absolue jusqu'à ce que les Palestiniens en viennent à ramper devant nous . » Raphael Eitan, Gad Becker, Yediot Ahronot 13 avril 1983, New York Times 14 avril 1983 .

[17] :Voir: Génocide à Gaza, fin de la récréation arabe du Professeur Chahid Slimani,grand connaisseur des sociétés du Moyen-Orient et de la politique des Etats arabes L'axe de l'apocalypse se rue à l'assaut du camp de concentration de Gaza...

[18] Voir HTTP://OBSERVATOIREDESRELIGIONS.FR/SPIP.PHP?ARTICLE279&ARTSUITE=0

Je cite: "Dans un essai universitaire daté de 1984, " L'envers du décor : les relations secrètes entre le nazisme et le sionisme " Mahmoud Abbas, dit Abu Mazen, discute des liens secrets qui existaient entre les nazis et la direction du mouvement sioniste ". Deux ans plus tard, une étude réalisée par Abu Mazen, fondée sur cet essai préliminaire présenté au Collège oriental de Moscou, a été publiée en arabe par les éditeurs Dar Ibn Rushd à Amman, en Jordanie. Dans ces deux ouvrages, l'actuel président de l'Autorité palestinienne prend des positions révisionistes.

Dans l'introduction de son analyse de 1984, Abu Mazen évoque certains révisionnistes connus, émet des doutes quant à l'utilisation des chambres à gaz pour l'extermination des Juifs, affirmant que le nombre de Juifs tués au cours de l'holocauste pourrait être " inférieur à un million ". Abu Mazen prétend qu'il était de l'intérêt du mouvement sioniste de convaincre l'opinion publique du grand nombre de victimes, afin de s'octroyer " des gains plus importants " après la guerre, quand le temps serait venu de se partager le butin. L'intention d'Abu Mazen est ici de remettre en cause la légitimité du mouvement sioniste en prouvant qu'au cours de cette période critique de l'histoire du peuple juif - la montée du nazisme et la deuxième guerre mondiale - rien ne pouvait arrêter les leaders sionistes dans leur course à la création d'un Etat juif.

Il écrit : " La vérité [sur les crimes nazis] comporte un autre aspect " que l'Occident a choisi d'ignorer, occultant le rôle d'un de ses " principaux partenaires dans le crime ", c'est-à-dire le mouvement sioniste. L'étude d'Abu Mazen indique l'existence d'intérêts communs aux mouvements sionistes et nazis, et une similitude fondamentale entre leurs théories respectives. Ce qu'Abu Mazen a voulu démontrer avant toute chose est que le mouvement sioniste - toutes factions confondues - a comploté contre le peuple juif, collaborant avec les nazis pour l'anéantir, considérant la " Palestine " comme la seule destination adéquate de l'émigration juive. Abu Mazen écrit : " On pourrait imaginer que le sionisme a fait tout son possible pour venir au secours des Juifs, ou au moins les maintenir en vie jusqu'à la fin de la guerre. On pourrait croire qu'il a cherché à attirer l'attention de l'opinion mondiale sur les massacres dont étaient victimes les Juifs, afin de pousser les gouvernements à leur venir en aide. "

Mais, explique Abu Mazen, " les sionistes ont agi exactement à l'opposé de ce que l'on aurait pu attendre d'eux ". Le mouvement sioniste aurait saboté divers plans d'assistance [a], occultant les informations concernant la destinée funeste des Juifs d'Europe, " afin de se libérer de la nécessité de prendre les mesures qui s'imposaient ". Abu Mazen ajoute que " le mouvement sioniste a mené une grosse campagne contre les Juifs vivant sous le régime nazi, afin d'éveiller la haine du gouvernement à leur égard, d'alimenter la vengeance contre eux et d'étendre l'extermination de masse. " [b] Introduction : La face cachée de la vérité " Les pays occidentaux ont défini le tableau de l'après-guerre : ils ont nommé les crimes commis, les criminels et leurs victimes - après s'être institués en juges fiables ayant droit au mot de la fin. Ils ont occulté les détails, les faits et les crimes qui les dérangeaient. Ils ont choisi d'ignorer certains noms, personnalités importantes, institutions, organisations et pays. En fin de compte, ils ont accusé les responsables nazis de tous les crimes commis pendant la guerre, chassant implacablement ceux qui étaient encore en vie, même quand leurs crimes étaient déjà anciens. [Les procès de] Nuremberg ont diminué le nombre des tyrans et des meurtriers, jetant l'ombre sur le principal partenaire des crimes de guerre. Après avoir fait payé [le prix à l'ennemi], ils se sont focalisés uniquement sur les crimes, les criminels, les accusateurs, les défenseurs, les témoins, limitant le problème à un cadre dont nul ne pouvait sortir. C'est ainsi que ces criminels ont mis au jour une seule partie de la vérité, négligeant délibérément l'autre. "

[a] Abu Mazen écrit qu'à plusieurs reprises, le mouvement sioniste aurait fermé les yeux sur les épreuves subies par les Juifs, minant les plans pour leur porter assistance : " En 1943, la possibilité s'est présentée d'envoyer des paquets de denrées alimentaires, de médicaments et de vêtements aux Juifs qui se trouvaient dans les ghettos européens. La Croix rouge internationale, en coopération avec le gouvernement américain, a commencé à rassembler ces paquets, mais le mouvement sioniste s'est opposé à l'initiative, affirmant que la Croix rouge allemande serait le [véritable] destinataire [des paquets]. Cette attitude a causé la mort de milliers de personnes dans le ghetto, victimes d'épidémies et de famine, avant même le début des agissements nazis. La mortalité infantile était de 60% ou 70% à divers endroits - rien n'aurait pu être pire. Si les intentions avaient été bonnes, des moyens auraient été mis en œuvre pour livrer ces paquets, via la Croix rouge ou un pays neutre comme la Suisse, la Turquie ou le Portugal ; ils auraient été envoyés et tous ces enfants auraient pu être sauvés. "

[b] Abu Mazen déclare dans son article : " Les activités du mouvement sioniste les plus évidemment hostiles aux Juifs vivant sous pouvoir allemand furent les décisions de la conférence de Biltmore, tenue aux Etats-Unis (en mai 1942)… quand les dirigeants sionistes ont déclaré la guerre à l'Allemagne au nom du peuple juif. Quand Hitler a appris les conclusions de la conférence de la bouche de son ambassadeur aux Etats-Unis, il est devenu furieux, déclarant : " Maintenant, je vais les liquider. " Après cela, il a réuni en urgence tous les dirigeants allemands, et c'est là qu'a été élaboré le plan détaillé concernant la solution finale… Il ne faut pas surestimer l'importance de la conférence de Biltmore en en faisant la seule et unique raison de la mise en œuvre de la solution finale, mais il est clair qu'elle a représenté l'une des principales excuses d'Hitler pour accélérer l'application de la solution concernant les Juifs ; c'est ainsi que cette conférence peut être considérée comme l'une des causes principales de cette fin [amère]… "

(...)

Suite ... Source :Institut de Recherches des Medias du Moyen-Orient (MEMRI)

[19]: "Les anciens dirigeants de notre mouvement nous ont laissé un message clair : donner à Eretz Israël la terre qui va de la mer au Jourdain, et ce pour les générations futures, pour l'immigration "aliya" et pour juifs , tous ceux qui seront rassemblées dans ce pays." Déclaration de l'ancien Premier Ministre Yitzhak Shamir, lors d'un service mémorial des anciens partisans du Likoud à Tel Aviv, en novembre 90. Jerusalem Domestic Radio Service.

[20] " Si l'Assemblée générale devait voter par 121 voix contre une le retour aux frontières de l'armistice [frontières d'avant juin 1967], "Israël" refuserait de se plier à cette décision ». Aba Eban, Ministre israélien des Affaires étrangères. A propos de la décision arrogante de Aba Eban. Tiré du New York Times, 19 juin 1967.

[21] David Ben Gourion, futur Premier Ministre d'Israël, 1937, "Ben Gurion and the Palestine Arabs", Oxford University Press, 1985.

" La seule solution est Eretz Israël [Grand Israël] ou au moins Eretz Israël Ouest (toutes les terres à l'ouest du Jourdain), sans les Arabes. Il n'y a pas d'espace pour un compromis sur ce point. Nous ne devons pas laisser un seul village, une seule tribu " Joseph Weitz, Directeur du Fond National Juif, l'agence sioniste chargée d'acquérir les terres de Palestine, Circa 194. Machover Israca, 5 janvier 1973 p. 2.

« Si l'Assemblée générale devait voter par 121 voix contre une le retour aux frontières de l'armistice [frontières d'avant juin 1967], "Israël" refuserait de se plier à cette décision ». Aba Eban, Ministre israélien des Affaires étrangères. A propos de la décision arrogante de Aba Eban. Tiré du New York Times, 19 juin 1967.

[22] Des Troupes Américaines Directement Impliquées A Gaza - Détruire Les Infrastructures Civiles, C'est L'Objecitf Avoué .

13 janvier 2009

Aline de Diéguez

http://pagesperso-orange.fr/aline.dedieguez/mariali/palestine/images/image.htm

13 Janvier 2009/ Alterinfo

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