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Rudy Salles, un cumulard très discret

Publié le 14 janvier 2009 par Letuyo

Ils ont disparu ? Ils sont revenus ? Que sont-ils devenus ? Aujourd’hui Rudy Salles, qui est devenu particulièrement discret depuis qu’il a intégré la « majorité municipale ». Pourtant, le bébé Médecin ex-UDF devenu Nouveau Centre cumule trois mandats électifs.

Noyé dans la communication tous azimuts de son ami le maire de Nice, on n’entendait plus parler de lui. Mais Rudy Salles ne chôme pourtant pas. Il préside dans les Alpes-Maritimes « le 2ème parti de la majorité » (c’est le Nouveau Centre). Il préside aussi le parlement de la Méditerranée. Il est, enfin et surtout, adjoint au tourisme de la ville de Nice, conseiller régional et député. Trois mandats pour ce cumulard bien plus discret que Christian Estrosi (maire, conseiller général, député) et Patrick Allemand (conseiller municipal, conseiller général, premier vice-président du conseil Régional).

Samedi, il alertait la presse sur l’état de délabrement de la gare Thiers. Lundi, il remettait même quelques pendules (politiques) à l’heure. « A Cannes, monsieur Brochand ne serait pas maire sans le Nouveau Centre. A Nice, monsieur Peyrat aurait peut-être été réélu ». De là à dire que sans lui Christian Estrosi ne serait pas maire il n’y a qu’un pas… qu’il ne franchira pas. « Nous agissons en toute liberté au sein de nos délégations municipales, je n’ai pas a me plaindre ».

Celui qui pendant la campagne des municipales se voyait déjà président de la Canca (la Cunca depuis vendredi) ne serait, à l’écouter, même pas déçu de ne pas avoir récupéré la place de 1er adjoint après la démission d’Eric Ciotti. On lui a préféré Benoît Kandel, l’ancien colonel de gendarmerie aux compétences jamais contestées, mais totalement novice en politique. « Christian Estrosi voulait quelqu’un de disponible 24 heures sur 24 » souligne Rudy Salles. Peut-être Christian Estrosi voulait-il pas non plus d’un concurrent potentiel. Qu’il se rassure : Rudy Salles « ne veut pas tout accaparer ». Et puis trois mandats, c’est au moins un de trop.


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