Magazine Humeur

Nicolas Sarkozy ou la «régression permanente»

Publié le 14 janvier 2009 par Kamizole

sarko-pabo1210341468.1231970130.jpgLe mot «régression» s’est soudain imposé à mon esprit ! En fin d’après-midi, je souquai ferme sur l’ordinateur à la recherche des divers articles qui sont ma pitance quotidienne… Pour ça, je ne manque de rien !

Je décidai de m’octroyer une pause et allant dans la cuisine me préparer un café, je ne sais plus quel article sur la politique de Sarko venait de solliciter et mon intérêt et ma colère quand soudain un mot s’imposa à moi l «régression» !

Dans tous les domaines sur lesquels je travaillais depuis le matin – avec une sieste d’environ deux heures après déjeuner – juge d’instruction, social, services publics, lycée, hôpital, droits du parlement, découpage électoral, institutions, télévision, libertés, lréforme du lycée, etc… une marche en arrière inimaginable !

Régression, évidemment Mais plus encore. Une petite musique s’instillait dans mon esprit : quelque chose à voir avec la psychanalyse. Je voulus en avoir le cœur net et à peine ma tasse de café déposée à côté de l’ordinateur, je me précipitai vers la bibliothèque pour y prendre le «Laplanche et Pontalis»… et je ne fus point déçue du voyage ! Je me permettrais de citer l’introduction de l’article consacrée à ladite régression :

«Dans un processus psychique comportant un sens de parcours ou de développement, on désigne par régression un retour en sens inverse à partir d’un point déjà atteint jusqu’à un point situé avant lui».

Prise au sens topique, la régression s’opère selon Freud, le long d’une successions de systèmes psychiques que l’excitation parcourt normalement selon une direction donnée.

Dans son sens temporel, la régression suppose une succession génétique et désigne le retour du sujet à des étapes dépassées de son développement (stades libidinaux, relations d’objet, identifications, etc…).

Au sens formel, la régression signifie le passage à des modes d’expression et de comportement d’un niveau inférieur du point de vue de la complexité, de la structure et de la différentiation».

J’ai beau savoir qu’en même temps Nicolas Sarkozy obéit à des impératifs politico-économiques qui sont ceux de l’ultra-libéralisme et de l’adhésion au modèle américain, son acharnement à les imposer – de même que l’extrême irritation, quasi enfantine ! à la moindre contrariété quand ses plans sont remis en question - et l’absence de recul dont il fait preuve ne m’en semblent pas moins le reflet d’un comportement pathologique.

Là réside sans doute le nœud de ce que j’avais appelé le «syndrome de Sarkozy»…Je ne voudrais pas vous faire de peine mais nous en avons encore pour 3 ans… Et combien de dégâts pourra-t-il encore faire d’ici là ?

sarko-vous-regarde-de-haut-02.1231970437.jpg


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Kamizole 786 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte