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Sainte Cécilia, priez pour nous

Publié le 15 août 2007 par Jacques Chirac

cecilia_papeMes Chers Compatriotes,

Alors que Nicolas Ier termine ses cents jours (Wolfeboro, morne plaine), il est temps que la France d'après se mette un peu au boulot ! Et plus précisément la Joséphine de ce Petit Caporal, la Madone du Fouquet's, l'idole des foules bulgares, l'angine la coqueluche des soirées New-Yorkaises, la playmate de la page centrale de Paris-Vache, j'ai nommée la Présidente Sarkozy.

Après avoir frôlé une mort horrible le Samedi 11 août avec une angine blanche dont on a fait des gorges profondes chaudes (on l'a échappé belle ! heureusement elle était assez rétablie le Dimanche 12 pour faire du shopping), Cécilia Sarkozy est priée de se remuer un peu les meules remettre à la tâche, et que ça saute ! (euh… non, pardon). Elle a des petits fours sur la planche.

En parlant de dard et de fours, elle va commencer par foncer au Darfour pour expliquer à tous ces nègres aux populations locales qu'elles sont priées d'arrêter leurs gamineries au plus tard début 2008, parce que les municipales sont en mars et que ça arrangerait bien Nicolas de pouvoir dire que c'est grâce à lui que la famine se déroule dans le calme. Comme ça elle pourrait se présenter à la Mairie de Paris (on enverrait Panafieu au Darfour pour s'assurer que ça recommence pas) et délocaliser la boutique Prada dans le hall de l'Hôtel de Ville. On emploierait des vendeuses darfouriennes, elles ont l'habitude d'habiller des mannequins squelettiques. Même qu'après - quand Nicolas aura fini sa garde à l'Élysée - Cécilia aurait tout loisir de se présenter à la Présidentielle, comme Hillary Clinton (vous savez si Rachida fume le cigare, vous ?). Je ne sais pas si elle y pense en se rasant les jambes.

Ensuite, sans mollir, elle fait une expédition éclair en Colombie pour réapprovisionner l'Élysée (en café, mauvais esprits !) et - au passage - ramener Ingrid Betancourt pour qu'on arrête de nous gonfler avec. Elle feront si chic, toutes les deux, en descendant de l'avion devant chez Hermès (bon d'accord, il faudra élargir la rue du Faubourg saint Honoré pour l'atterrissage, mais c'est à côté de l'Élysée).

Ça fait déjà pas mal, tout ça. Mais il en reste. On continue demain ? Soyez à l'heure pour la suite des aventures de la vache qui rit pas.

Bien à vous,

   

Jacques


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