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Raz le Facebook

Publié le 19 janvier 2009 par Nicolas J
Facebook m’énerve de plus en plus. Enfin, pas Facebook, les gens. Je reçois une ou deux « demandes d’amis » par jour de gens que je ne connais pas. Aujourd’hui c’est une « Isabelle C. ».
Il y a trois solutions. Soit je crois que je ne la connais pas (je peux la connaître sous un autre nom, un pseudo de blog). Soit c’est une glandue qui veut battre le record de potes Facebook ou qui n’a pas d’amis dans la vraie vie ou qui occupe juste ses heures de bureau en cliquant sur des machins. Soit je suis contacté en tant que number one du machin.
Je redécouvre Facebook depuis peu car j’y deviens pote avec des gens de la vraie vie, comme Christophe, le fils du patron du Vincennes à Loudéac, et Karima, la serveuse de la Comète au Kremlin-Bicêtre. Ca nous permet de déconner quand on n’est pas ensemble. C’est sain.
Je suis en contact avec des blogueurs politiques : un truc nous réunit, on papote dans Facebook pour échanger des informations, rigoler, se congratuler, … (on est plus actifs sous Twitter). On s’échange des « groupes », des « causes », …
Je suis en contact avec des personnalités politiques mais je constate qu’elles sont assez peu actives depuis quelques temps, se rendant probablement compte que ça ne sert pas à grand-chose.
Que faire quand on reçoit une demande de contact ?
Quand on connaît la personne, pas de soucis… : acceptez. Sauf s’il s’agit d’une relation professionnelle et que vous voulez faire étanchéité. Ca m’est arrivé l’autre jour. Un ancien contact m’appelle pour me demander si c’était bien moi qu’elle avait trouvé par hasard. Je l’ai envoyé chier (poliment : « Désolé, mais j’utilise FB pour des trucs personnels »).
Quand on ne connaît pas, plusieurs solutions existent.
La difficulté c’est qu’on se retrouve dans la première solution que j’évoquais ci-dessus : c’est une personne que vous connaissez mais vous ne savez pas. Ca m’est arrivé dans l’autre sens l’autre jour : j’ai envoyé une demande de « pote » à un type que j’ai trouvé en cherchant « Loudéac » sur FB (c’était Cédric, un des clients du Vincennes, qui traine souvent avec les types du hand, je crois d’ailleurs qu’il y joue aussi). J’avais reconnu sa photo. Il a du recevoir un mail avec « Nicolas J » a demandé à vous contacter. Il n’a aucune raison de savoir comment je m’appelle (moi-même, j’ignorais son nom). S’il a cliqué, il a du se retrouver en tête à tête avec une boite de maquereau et me prendre pour une morue. Il a rejeté (c’est amusant, je ne lui en ai jamais parlé, en fait, je ne lui ai jamais parlé, c’est juste un type que je vois une vingtaine de fois par an depuis à peu près dix ans…).
C’est arrivé aussi avec la serveuse de la Comète, pas plus tard que la semaine dernière. Elle parlait de FB avec une cliente. Je m’insère dans la discussion. Nous concluons qu’il faut qu’on arrive à se « contacter ». Elle m’écrit son nom sur un sous-bock (c’est incroyable le nombre de sous-bocks que j’ai sur mon bureau avec des notes diverses). Le lendemain, je la contacte sous Facebook. Le soir, elle voit une demande mais elle ne connaît pas mon nom de famille : paf ! les maquereaux, elle me jette.
Il n’y a donc qu’une seule solution : accepter l’invitation et l’étudier ultérieurement.
Ca m’est arrivé une fois de virer quelqu’un après l’avoir accepté trop rapidement. Elle n’arrêtait pas de nous bombardez d’informations divers, ça me gavait. Une autre fois, je m’étais engueulé avec une bonne femme (j’en avais parlé ici). Virées !
Pour le reste, je suis pote avec des tas de gens dont j’ignore absolument tout.
C’est comme ça Facebook : vous accepter l’amitié de tout le monde pour ne pas les vexer et vous refusez l’amitié de vos connaissances car vous ne voulez pas qu’elles se mêlent de vos loisirs blogosphériques !
Vive la technologie.
Le plus drôle c’est que des personnes doivent être contentes que je les ai acceptées comme « ami » alors que je l’ai fait uniquement pour éviter de faire une gaffe…

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