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Européennes : combien de listes en Ile-de-France ?

Publié le 20 janvier 2009 par Micheljanva

Paul-Marie Coûteaux, député français au Parlement européen (MPF), vient de publier un appel à l’union des souverainistes, dans le cadre des élections européennes, où il sera vraisemblablement candidat dans la région Ile-de-France. Il répond à Minute :

C "Pourquoi ne pas étendre votre appel à l’unité jusqu’au FN ?

Mais c’est mon rêve cela ! Depuis 2001, je multiplie les appels au nom de l’union des patriotes. [...] Je trouverais donc tout à fait normal que, pour des élections comme les européennes, tous les opposants à la supranationalité se réunissent sur une liste unique, des républicains de gauche au FN. Cela me semble difficile à réaliser actuellement, mais cela demeure un rêve auquel je tiens.

Comment avez-vous négocié le ralliement de Chasse, Pêche, Nature et Traditions? [...]

Il est vrai que pour commencer, l’alliance la plus naturelle me semble être celle avec les chasseurs et les pêcheurs de CPNT – qui n’ont pas disparu du paysage politique, contrairement à ce que des gens intéressés prétendent. J’ai siégé avec eux pendant tout un mandat, jusqu’en 2004, et je pense qu’ils retrouveront une existence politique à Strasbourg et Bruxelles dans le cadre d’une alliance avec le MPF. J’ai confiance dans cette possibilité d’alliance qui, à mon sens, a toutes les chances d’aboutir. [...]

A propos de Nicolas Dupont-Aignan :

"[Au] printemps dernier, il m’a proposé d’être son candidat et que j’ai refusé, car il s’agissait d’une tentative de combattre Philippe de Villiers. Nous sommes fâchés depuis ce temps là… [...] Il a une stratégie solitaire, de refus de l’union, qui est incroyablement narcissique et qui, finalement, éli mine tout sauf lui ! Je pense qu’il tente désespérément d’être un auxiliaire de l’UMP, auprès de qui il fait des pieds et des mains pour obtenir un financement !

On dit également que Nicolas Sarkozy vous a proposé d’entrer au gouvernement…

Cela remonte à plus d’un an ! Avant Noël 2007. Philippe de Villiers refusait obstinément d’entrer au gouvernement, et l’on m’a approché pour contrebalancer l’ouverture à gauche. Cela s’inscrivait en quelque sorte dans la logique de l’affaire Bruno Retailleau, ce sénateur MPF de Vendée à qui François Fillon souhaitait proposer le secrétariat d’Etat à l’Economie numérique.

Pourquoi avez-vous refusé ?

Parce qu’à chaque fois que je prends la plume, c’est pour demander la traduction du président de la République devant la Haute Cour de Justice ! Alors ce n’est pas pour aller à la gamelle ! Je désapprouve, sur des points qui me sont chers, notamment les questions européennes, presque tout ce que fait Nicolas Sarkozy."

Quant au FN, il n'a pas encore établi de liste dans la région Ile-de-France.

MJ


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