George W. Bush ne fut pas parfait mais il ne fut pas un mauvais président, en tout cas pas lors de son premier mandat puisqu’il fut réélu. Durant le second, il fut plus sobre car il n’avait plus rien à prouver, sauf qu’il n’aimait pas le Roquefort. Par délicatesse, il a attendu l’avant-veille de la fin de son règne pour le dévoiler. Merci, George. Ses seules erreurs furent, avouons-le, de vouloir la fin de Saddam Hussein et de Ben Laden et de mettre tout en oeuvre pour y arriver. Obstiné, le George ! Il a d’ailleurs en partie réussi puisqu’il a fait éliminer l’ennemi public n°1 de l’époque : Saddam !
Je pourrais écrire des pages sur son bilan mais, vous l’aurez compris, ceci est une approche sarcastique de huit années de bushisme. Nous voilà maintenant enfin libérés d’un personnage que je n’ose qualifier, au risque de me retrouver inculpé pour injure à chef d’Etat. Je dirai simplement, comme l’immense majorité d’entre nous : Ouf !
Barack Obamal est maintenant au pied du mur pour réparer les dégâts. Croisons les doigts pour qu’il réussisse vite. On peut toujours rêver mais osons croire qu’il sera capable de remettre de l’ordre dans son pays pour qu’il redevienne un partenaire fiable, crédible et efficace dans le monde entier. Et aussi un ami.
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Illustration : Le rouge 2, sérigraphie de Gérard Fromanger (1968)
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Jeu de briques
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