
C'est une nouvelle façon de laisser une trace dans la ville : ces tagueurs un peu particuliers ont délaissé les bombes de peinture pour les aiguilles à tricoter.
Aux graffitis réalisés à la bombe, les amateurs de "yarnbombing" préfèrent ceux qu'ils tricotent. Ils s'appliquent donc à "décorer" leur environnement urbain avec des pièces tricotées. Cela va de l'habillage d'un tronc d'arbre à celui d'un bus, mais peut aussi passer par l'accrochage de petites boules de laine sur n'importe quel support.
Les amateurs de cet art urbain auraient commencé aux Etats-Unis, et le phénomène s'exporte aidé par les sites et blogs sur lesquels les adeptes postent les clichés de leurs créations. L'une des plus impressionnantes a été réalisée par Magda Sayeg, qui a passé une semaine à recouvrir entièrement un bus à Mexico en fin d'année dernière. Elle explique sa philosophie : "Utiliser la rue pour faire de l'art."
Un concours est organisé entre amateurs de "yarnbombing", invitant les candidats à réaliser une œuvre et à l'installer dans la ville, puis à poster les photos de leur réalisation avant le 23 février. Un livre, Yarn Bombing: The Art of Knit Graffiti, devrait également sortir en 2009.
Voir les photos du bus et d'autres exemples de créations :
http://www.zigonet.com/tag/un-bus-tague-au-tricot_art3775.html
LES COMMENTAIRES (1)
posté le 22 janvier à 10:46
Au moins une chose à la portée des femmes, et puis détricoter c'est plus facile que de détaguer et coutera moins cher. Bon je veux bien apporter ma contribution à ce nouvel art, mais je commencerai petit, le bus ça sera pour plus tard, je me propose de tricoter un étui pour un banc public ! dès que j'aurai décidé de la couleur, car il ne faut pas faire n'importe quoi, vous êtes d'accord ? bien amicalement genevieve genie92.free.fr