Parfois, comme il est bon de pleurer… Placer sa tête sur l'oreiller et sentir la douceur tiède des larmes se promener sur son visage, sans se soucier de la décomposition du faciès ni de ses yeux rougis.
Les pleurs désinhibés lavent l'âme. Mais, il n'est bon de pleurer que quand on peut se livrer à ses pleurs, contenir les sanglots trouble.
Quand je pleure, le monde semble tourner plus lentement. Je me sens seule, en communion avec moi-même, je peux réfléchir. Je peux comprendre mes pleurs.
Je pleure la perte de quelqu'un, de quelque chose… Je pleure la douleur, la tristesse, le cauchemar. Je pleure une peur, un désespoir. Je pleure un début, une fin…. Je pleure pour tout et rien.
Je pleure le souvenir, le regret… Je pleure le début d'un amour et sa fin. Je pleure par sentiment ou par dédain. Je pleure l'inconnu … je pleure mes doutes et puis je pleure lorsque je trouve les réponses.
Il est bon de pleurer, si après les larmes naît un sourire plus radieux.
L.R.