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A la moto, préférons le vélo

Publié le 08 janvier 2009 par Milia

Donc reprenons : la moto. Nous décidons de louer deux motos pour quatre personnes. Plusieurs combinaisons sont possibles : Fabien/Anaïs et Manu/Milia, Milia/Anaïs et Fabien/Manu. La deuxième me semble la plus appropriée pour deux principales raisons : je vais pouvoir passer du temps avec ma sœurette, et je vais pouvoir frimer en moto. Mais Anaïs préfère visiblement monter avec Fabien. * Ne vous fiez pas à la photo : il ne s'agit pas d'un vulgaire scooter, mais bien d'une moto, à quatre vitesses ! (photo by Fab)Ceci-dit, je dois dire que Fabien s'est largement rattrapé par la suite et ne doit en aucun cas être fiché "mauvais motard". Il conduit comme un chef. Photo by Anaïs
A la moto, préférons le vélo
A part ces incidents qui nous ont bien fait rire, on a adoré le plateau des Bolovens, des paysages magnifiques qui font penser à la Reunion (dixit Anaïs), et des températures fraiches.
A la moto, préférons le vélo
Pour affermir ma théorie du réflexe, je me citerai en exemple. Le même jour, toujours à moto avec Fabien derrière moi, alors que nous montions une pente raide terreuse et caillouteuse, tentant de rétrograder, je commence à perdre le contrôle. Je sens la moto qui commence à m'échapper, les roues qui commencent à déraper, je commence à transpirer ! Il faut freiner, il faut tenter de m'arreter ! Mais le réflexe a pris le dessus, et c'est ainsi que Fabien s'est retrouvé à terre à plat ventre, et moi, toujours agrippée à l'accélérateur, la moto à la verticale, contre le mur de terre formé par la piste. Heureusement, plus de peur que de mal...mais Fabien n'est jamais remonté avec moi :)
A la moto, préférons le vélo
Anaïs et Fabien décident donc d'apprendre à conduire dans le garage exigu où sont garées les motos. Il s'agit en fait d'appliquer les explications théoriques à la pratique. Mais ce que Fabien a oublié de prendre en compte, c'est le réflexe. Ce réflexe étrange consiste, en cas de danger se présentant droit devant, non pas à freiner la machine avec le pied, mais à essayer de retenir l'engin en serrant fort les mains sur l'accélérateur. Ce qui provoque inévitablement une catastrophe, plus ou moins grave. Fabien en a fait l'expérience ce matin-là, dans le garage, lorsqu'au lieu de freiner pour éviter le danger imminent, il crispa sa main sur l'accélérateur, et précipita sa moto dans un coin grillagé, en continuant d'accélérer contre le grillage. Fort heureusement, un muret en béton en angle l'empêcha d'aggraver sa chute et de le propulser avec plus de force encore dans le mur de l'hôtel.
Un peu hébété, Fabien décida donc de remettre l'apprentissage à plus tard. Dans un terrain plus vaste. Anaïs, qui n'eut pas le temps de mettre en pratique mes explications, pris la même décision. Du coup, Anaïs a fini avec moi, et Fabien avec Manu. (Hi ! Hi ! Hi !)
A la moto, préférons le vélo
Ce que j'attendais le plus, c'était de faire le plateau des Boloven en moto*. Quant à ce qu'on trouve au plateau des Boloven : des cascades (avec chacune son style), des montagnes, du calme (encore), des animaux de ferme et leurs petits (qui ont fait notre plus grand bonheur à Anaïs et à moi).


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