Mes mains qui crissent dans tes cheveux, ces petites boucles que j’ouvre avec mes doigts, ces boucles sèches comme les arbustes du Sahel
Mes doigts qui se perdent espièglement dans les zones qui déclencheront ton rire d’enfant, ce rire que j’aime tant
Ma bouche qui s’approche de ton pavillon pour le croquer, et qui te susurre des mots tendres à l’oreille
Ma tête que je perds tandis que mon souffle s’accélère et que je commence à avoir chaud
Mes mains qui courent sous ton pull, te caressent et devinent les reliefs de ton corps, mes mains qui progressent à tâtons tandis que je te mange de mon regard coquin
Mes doigts qui courent, derrière ton oreille, là où la peau est si fine, là où la peau est douce comme celle des mangues que tu me prépares
Ma bouche qui parcoure ton visage, mes lèvres qui accrochent les tiennes, ma langue qui se promène… Sais-tu que tu as le goût du chocolat ?
Ma tête que je pose au creux de ton épaule, cet endroit où rien ni personne ne peut plus m’atteindre, ce sanctuaire où je me sens bien. Toi.