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Retour aux sources...

Publié le 06 novembre 2008 par Bguilleu

Bonjour les pengyou,

 

Bibi est désormais de retour en France après deux ans de vie dans l’Empire du Milieu, riches en aventures, expériences humaines et découvertes. C’est un donc un pseudo-bilan humain que bibi vous propose.

 

Pour rédiger ce message, il a fallu 3 semaines (et encore!) pour faire passer dans un premier temps l’excitation du retour et le bonheur de revoir l’avant-Chine afin de maintenant comparer les deux modes de vie. Car cela semble évident que la confrontation des deux cultures est un réel choc, d’autant plus violent que les changements individuel et de l’entourage sont loin de cet avant-Chine (nostalgie à éviter tout de même!) et parfois même surprenants, au point de se demander si ce qui semblait inchangeable avant était remis en question aujourd’hui. Avec les voyages, les rencontres, l’investissement personnel dans un milieu totalement étranger, bibi s’est éloigné de sa bulle bretonne…

 

Retour aux sources...

Alors comment répondre à cette fameuse question : « Alors la Chine, c’était bien ? » ou bien « La Chine te manque ? ». Et bien, Bibi préfère répondre indirectement : pour un étranger, vivre en Chine c’est vivre dans l’insouciance. L’insouciance de celui qui n’a pas de souci, du bon vivant, et l’insouciance du nonchalant, celui qui est loin de tout et qui ne cherche pas à savoir ce qui se passe (en France); voila l’état d’esprit de bibi durant ces 2 ans. Et lorsque ces deux états reviennent dans les bagages au retour de Chine, la gestion n’est pas simple du tout, vraiment pas. Apporter sa bienheureuse liberté de vie dans un contexte différent, non attendu, est loin d’être facile.

 

Car oui, en Chine, et cela va faire grincer les dents de RSF et autres organisations des Droits de l’Homme, les étrangers, lorsqu’ils se détachent de toute conscience politico-sociale (je vais épargner les polémiques…), jouissent d’une liberté hors du commun. Imaginez un peu comment bibi était accueillie chaleureusement par les locaux, content de rencontrer un étranger parlant leur langue et surtout se plaisant parmi eux. Puis pour les plus matérialistes d’entre vous, oui financièrement nous étions des pachas, un souci en moins en ces temps où l’argent domine les logiques occidentales mais aussi… chinoises, Bibi vous rassure.

 

Sur cette belle vie insouciante, ce qui plaisait le plus à Bibi était sans doute cet anonymat, ce sentiment de ne pas être jugé en permanence, parce « qu’on n’est pas d’ici ». Les Chinois ont bon être curieux, l’excuse de la différence culturelle passe souvent et évite les questionnements trop profonds. C’est donc un point que bibi appréciait le plus; tout paraissait simple et les relations sociales étaient certes moins approfondies mais tellement sans prise de tête.

Retour aux sources...

En clair, vivre à l’étranger sur une assez longue période vous invite à vous éloigner, à prendre de la distance ou pour les plus pessimistes s’égarer. Cette aventure est donc une formidable expérience humaine faite de comparaisons culturelles vertigineuses qui finalement aboutit à sa propre introspection.

 

A bientôt

 

Bibi

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