Le temps des cerises - à la mode du jour

Par Irislisson

Parfois, le bloguer, qui jette du temps en temps un oeil distrait sur ses statistiques et les mots clés, qui amènent les visiteurs de ses écrits, se trouve bien surpris par la soudaine prédilection de ses lecteurs pour certains articles.

Un engouement soudain et massif pour mon post sur "Le temps des cerises" de cette été m'a assez intrigué, pour le relire moi-même. Bon, c'est dans la rubrique Strandgut - donc pas forcement lié avec la vigne, mais plutôt orienté économie locale, son histoire, son évolution - et comme malheureusement souvent: son déclin et ses difficultés - avec quelques jolies images de cerises bien mures et un pot de confiture locale en photo, plus des liens sur d'autres pages, comme celle de Ségolène Lefebvre, historienne du goût et de l'alimentation chère à mon coeur. Il y a aussi le premier couplet de l a fameuse chanson si douce-amère...

Donc rien, qui pourrait expliquer cet intérêt soudain à la veille de l'advent et de l'hiver.

Et pourtant, il doit y avoir une explication. Comme beaucoup de ces visiteurs arrivent par une recherche sur Google, je fais comme eux, je tape le titre, pour voir, s'il y a une raison actuelle - et je finis par comprendre.

Le Web retentis d'une nouvelle version de la vieille chanson - c'est sur des blogs, des portails vidéo, cela n'arrive pas en douceur, mais sur un rythme fracassant, c'est la nouvelle chanson mis en pâture gratuitement aux fans du group Noir Désir, que moi, je dois l'admettre (et m'excuser avec mon origine d'outre Rhin), je ne connaissait que de la lecture de la presse d'il y a 5 ans et où il y avait peu question de musique....

Ceci explique donc cela - et je crains bien que ces nombreux visiteurs ont été bien déçu de mes pages sur l'économie locale de la vallée du Jaur et de l'Orb.


Si j'avais au moins rajouté en juin la belle étiquette de mon confrère et cousin est-germain Axel Prüfer du Domaine de ce nom: Le temps des cerises au Mas Blanc, à l'autre côté du sillon Jaur/Orb, ils auront peut-être suivie des liens vers celui, qui baptise ces cuvée avanti popolo, le fou du roi ou le pas de côté et explique, que l'étiquette est née de l'inspiration d'un ami artiste, qui le considérait comme a ssez révolutionnaire pour aller avec le neo-vigneron, en conversion bio, ou en bio, ou même en bio-dynamie, selon les sources, de toute façon en enherbement totale facile à travailler sur ses vigne. ( 5 heures de travail pour un hectare de vigne - j'en rêve et je pense, Klaus aussi!)

Des vins fruité, après différents dégustateurs, élaboré en macération carbonique. Il ne me reste qu'à aller voir sur place - ce n'est pas loin (30 km plus à l'est) et presque une honte, qu'on n'a jamais réussi de dépasser l'échange de mails, pour nous excuser de notre manque de temps réciproque...