La crise économique risque de priver les pays en développement de moyens pour lutter contre les maladies animales, qui menacent pourtant aussi les pays riches, a mis en garde mercredi le directeur de l'Organisation mondiale de la Santé animale (OIE), Bernard Vallat.
Des épizooties comme la grippe aviaire, mais plus largement le développement sans précédent des échanges à l'échelle mondiale font qu'aujourd'hui, "un seul pays peut mettre en danger le reste de la planète", a souligné M. Vallat lors d'une conférence de presse au siège de l'OIE à Paris.
Enfin, si le nombre d'humains infectés par le virus H5N1 de la grippe aviaire diminue, "le risque théorique que le virus mute et devienne un +killer+ est toujours présent", a rappelé M. Vallat.
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